Fonds général (Ms 508 à 1004)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 508 à 1004

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices
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Cote/Cotes extrêmes

Ms 599 à 646

Ms 612 - « Correspondance littéraire de M. Suard avec le margrave de Bareuth, commencée au mois de janvier 1773, terminée à la fin de 1775 »

Cote/Cotes extrêmes

Ms 612

Date

Seconde moitié du XVIIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

VI-492 pages

Dimensions et unité de dimensions

303 × 223 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Écrit. de trois copistes

Notes sur le contenu

Ces lettres, au nombre de cinquante-sept, précédées d'une « Table des noms cités... » (pages II-VI), forment une sorte de gazette littéraire où les morceaux de circonstance et les bons mots à succès se trouvent encadrés. La première lettre (15 janvier 1773) débute ainsi (page 1) : « Nous sommes dans la saison des nouveautés littéraires, mais cette année a été jusqu'ici bien stérile en nouveautés intéressantes... » La dernière lettre (16 novembre 1775) se termine par une anecdocte concernant la réapparition à la cour de France du comte de Saint-Germain, originaire de la Franche-Comté : « M. de Saint-Germain soutient la grande opinion que le public a conçue de lui. Il s'est montré à la cour comme un homme qui ne l'avait pas perdu de vue, sans paraître un seul moment ni étonné, ni embarrassé du rôle qu'il y joue. Ses discours sont simples, nobles et fermes. Il s'est trouvé dans ce pays là beaucoup d'amis qu'il ne connaissait pas. Un officier général de fort peu d'esprit lui disait : « Monsieur, j'ai versé des larmes de sang quand vous avez quitté notre service ; j'ai versé des larmes de joye quand je vous ai vu appelé au ministère. » « Ah ! Monsieur, que de larmes ! », lui répondit en souriant M. de Saint-Germain. » (Page 492.)

Sur le titre du volume sont les deux notes suivantes, qui se rattachent à son histoire : « M. Campenon m'a donné, en 1829, ce manuscrit de la correspondance de M. Suard. Il avoit pensé à le publier, mais il vouloit en retrancher les passages trop philosophiques et les morceaux connus par d'autres publications. Les ratures ont été si multipliées qu'il a renoncé à son projet, et il m'a donné ce volume sous la condition de ne pas le publier. Paris, 10 mars 1831 (signé) : Monmerqué. » « Il faudra reporter sur les œuvres de Voltaire, Rousseau, Piron, Bernardin de Saint-Pierre, Laharpe, l'abbé Delille, etc., ce qui les concerne dans ce volume. Cela sera utile et curieux. La lettre sur Madame de Sévigné [no XXIII] me semble avoir été imprimée ; peut-être avec des différences. A. Cuissy, le 9 novembre 1844. (Signé :) M. »

Dans le Catalogue de la bibliothèque de feu M. de Monmerqué, mise en vente à Paris, le 11 mars 1861, ce manuscrit porte le no 3877, et son titre est suivi d'une note ainsi conçue : « Dans cette correspondance, on trouve les jugements littéraires de M. Suard sur les œuvres de Voltaire, de Rousseau, de Piron, de Bernardin de Saint-Pierre, de l'abbé Delille. »

A ladite vente, ce manuscrit fut acheté pour la somme de 72 francs 40 centimes.

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Notes sur l'exemplaire en main

Reliure de la fin du XVIIIe siècle, en carton couvert de veau raciné, portant au dos le mot RECUEIL

Mots clés personnes