Papier

Écriture de deux mains différentes

C'est la transcription d'une copie de l'ouvrage qui avait été faite, en 1669, d'après l'original que possédait alors le docte apothicaire Gabriel Gascon.

Un second titre est ainsi libellé (fol. 3) : « Narré généalogique de l'illustre maison d'Oiselet, dois Estienne, fils d'Estienne, comte de Bourgongne, jusques à présent, sçavoir dois l'an 1237 jusqu'en la présente année 1641. »

L'ouvrage s'ouvre par une épître dédicatoire à « Ermenfroy François, baron et seigneur d'Oiselet » ; elle est signée de « Varin d'Audeulx » et datée « à Besançon, le 5 janvier 1643 » (fol. 2). Le fils et héritier de cet Ermenfroy-François, nommé comme son père, avait été tué en duel à Bruxelles, en 1634, et il avait laissé, pour unique rejeton, un troisième Ermenfroy-François, « âgé de sept ans en l'an 1641 » (fol. 11 vo) et qui devait être le dernier mâle de sa lignée.

Les « Preuves » qui accompagnent ce « Narré généalogique » débutent (fol. 20) par une charte de l'archevêque Humbert, datée de 1157, et se terminent par un extrait de l'Histoire de la maison de Vergy, par André Duchesne.

Détail folios :

Fol. 87 « Alliances de l'illustre maison d'Oiselet »

Le papier sur lequel cette copie est faite porte en filigrane les armoiries du chapitre métropolitain de Besançon : il y avait en effet, dès le XVe siècle, une papeterie annexée au moulin de Tarragnoz-lez-Besançon, propriété de ce chapitre.

Quatre cahiers non reliés