Papier

Blasons peints à l'aquarelle

Le volume s'ouvre par un Armorial des seigneurs de Durne, de 1084 à 1634. Les blasons coloriés s'y succèdent dans l'ordre suivant : six blasons de la famille de Durne, 1084-1280 (fol. 1) ; armoiries d'Agnes de Durne et de Humbert de Rougemont, 1289-1300 (fol. 7) ; armoiries de Thiébaud de Rougemont et de Jeanne de Ruffey, 1333 (fol. 8) ; armoiries d'Agnès de Rougemont et de Guillaume de Vergy, 1340-1360 (fol. 9) ; armoiries de Marguerite de Vergy et de Jacques de Granson, 1353-1396 (fol. 10) ; armoiries de Jean de Granson et de Catherine de Neufchâtel, 1386-1395 (fol. 11) ; armoiries de Guillaume de Granson et de Jeanne de Vienne-Pagny, 1416-1453 (fol. 12) ; armoiries de Simon de Granson et de Catherine du Châtelet, 1453-1485 (fol. 13) ; armoiries de Hélion de Granson, d'Avoye de Neufchâtel-Montaigu et de Jeanne de Bauffremont, 1488-1505 (fol. 14) ; armoiries de Bénigne de Granson et de François de Vienne, 1505-1522 (fol. 15) ; armoiries d'Anne de Vienne et de Claude de Bauffremont, 1526-1532 (fol. 16) ; armoiries de Jean de Bauffremont et de Béatrix de Pontailler, 1559-1606 (fol. 17) ; enfin l'écu, timbré d'une mitre et d'une crosse, de Claude de Bauffremont, abbé de Balerne, grand chantre de l'église métropolitaine de Besançon et seigneur de Durne, encadré par les écus couronnés de Jean de Bauffremont, de Béatrix de Pontailler, d'Anne de Vienne et d'Antoinette de Vergy (fol. 18). Une note concernant ce dernier dessin est ainsi conçue : « Ces armes, telles qu'ici rangées, sont au château de Durne, dans une chambre appelée la chambre peinte, sur la cheminée. » Si la série des blasons cesse, l'énumération des seigneurs de Durne, tous de la maison de Bauffremont, et celle de leurs femmes se poursuivent jusqu'en 1762.

La partie généalogique de l'ouvrage comprend de nombreux extraits des ouvrages de Gollut, de Jean-Jacques Chiflet et d'André Duchesne, ainsi que les copies d'un certain nombre de chartes. Parmi ces pièces, empruntées à diverses archives, il y a lieu de remarquer : la ratification d'un concordat passé entre le seigneur de Durne et le prieur de Mouthier-Haute-Pierre, relativement au mode de perception des dìmes que celui-ci prélevait dans la seigneurie, 1289 (fol. 35) ; contrat du mariage projeté entre Agnès, fille de Mile de Durne, et Jean, fils de Gauthier de Montfaucon-Vuillafans, 1300 (fol. 37) ; charte des franchises accordées aux habitants de Durne, par Thiébaud de Rougemont, leur seigneur, 1333 (fol. 43) ; charte des franchises accordées aux habitants de Pesmes par Guillaume de Granson, seigneur de Pesmes et de Durne, 1416 (fol. 57) ; concession aux habitants de Charbonnière, par Jeanne de Vienne, dame de Durne, d'un canton de bois à défricher, 1438 (fol. 76) ; reconnaissance par ladite dame de Durne du droit de pâturage que les habitants de ce lieu prétendaient sur le canton anciennement occupé par un village dit de Saint-Hippolyte, devenu inhabité, 1453 (fol. 78).

Une dernière partie de l'ouvrage, intitulé «. Chronologie » (fol. 101), établit une concordance entre les incidents locaux de l'histoire de Durne et les principaux faits de l'histoire de la Franche-Comté. La dernière date mentionnée est celle de la mort de Louis-Bénigne de Bauffremont, marquis de Listenois et baron de Durne, décédé à Paris le 17 juillet 1755 (fol. 108).

La rédaction du travail est postérieure à 1757, puisque l'on y indique comme publié le premier volume de l'Histoire des sires de Salins, par l'abbé Guillaume, ouvrage dédié au prince Louis de Bauffremont, pour qui le présent travail pourrait bien avoir été également fait par le même érudit.

Reliure carton, couvert de veau brun racine