Fonds général (Ms 1 à 507)

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Ms 1 à 507

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Bibliothèque municipale de Besançon

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 40 à 163

Ms 57 - « Sanctorum liber », ad usum conventus cujusdam sororum ordinis S. Dominici

Cote/Cotes extrêmes

Ms 57

Date

Milieu du XVe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

203 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

200 × 143 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier fort

Notes sur le contenu

A la suite d'une table de comput (fol. 1 vo) et d'un calendrier (fol. 2-7), le recueil proprement dit s'ouvre par ce prologue (fol. 9) : « In libro isto qui, secundum consuetudinem nostram, dici potest Sanctorum liber, continentur nove historie seu legende aliquorum sanctorum, prout in corum festivitatibus in ecclesia nostra cantantur : quas tamen ordinans seu componens hunc libellum corrigere non intendebat, si saltem indigeret, sed hoc ipsum melius intolligentibus relinquere. Item quedam officia, scilicet : feria tercia, in commemoracione beati Dominici, patris nostri ; feria quinta, in commemoracione beate Marie Magdalene, patrone ecclesie nostre ; sabbato, in commemoracione beate Marie virginis. Item quedam memorie, tam de tempore quam de sanctis, fiende in vesperis et in laudibus et cum dictis festivitatibus et feriis pro tempore concurrentes. Item quidam psalmi qui in horis nocturnis pariter et diurnis dictarum festivitatum et feriarum dicendi sunt. Item laudes beatissime virginis Marie. Et quedam alia, que omnia in processu libri clarius patebunt. »

Le texte qui précède indiquait déjà que ce volume était à l'usage d'un monastère de l'Ordre de S. Dominique, dont l'église avait Ste Madeleine pour patronne. Cette dernière circonstance faisait songer à un couvent de femmes. Et en effet le « Confiteor », dans le manuscrit, comporte « sorores » au lieu de « fratres » (fol. 36). Quant à la situation du couvent en question, il y a lieu de la supposer dans les régions germaniques. Cette hypothèse est basée sur les observations qui vont suivre : 1o dans le calendrier, au 18 septembre, on a inséré cette mention en langue allemande : « Rickart keiserin » ; ce qui indique Ste Richarde, femme de l'empereur Charles le Gros, honorée spécialement en Holstein ; 2o parmi les légendes, on trouve celle de S. Wenceslas, duc de Bohême (fol. 157 vo) ; celle des Onze mille vierges, vénérées à Cologne (fol. 162) ; celle de Ste Élisabeth de Hongrie (fol. 168 vo).

Notes sur l'exemplaire en main

Reliure bois, couvert de peau rouge ; vestige d'un fermoir à plaques de cuivre