Boisot, no 1361. 144 (46, dans le Catal.), H. 19

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Ex-libris manuscrit de l'abbé Jean-Baptiste Boisot, XVIIe s. : «Ex Bibliotheca Joan. Bapt. Boisot Abbatis Sancti Vincentii Vesontini » ; cote de l'inventaire après-décès de Boisot, 1694 « Treïse cent soixante et un » ; cotes de la bibliothèque publique Saint-Vincent de Besançon, XVIIIe s. « H 19 Cotte 144 » ; figure dans la liste de Bernard de Montfaucon « Epicteti encheiridion, in 4° »

Éditions

Epicteti dissertationes ab Arriano digestae, éd. Heinrich Schenkl, Leipzig, 1898, p. 427-460.

Epicteti dissertationes, éd. Heinrich Schenkl, Leipzig, Teubner, 1916, p. 5-38 (2e éd.) ; reprend l'édition de Schweighaeuser de 1798 mais apparat critique plus développé.

Traductions

Manuel, trad., notice et notes de J. Manuel, in Les Stoïciens, dir. Pierre-Maxime Schuhl, Paris, Gallimard, 1962, p. 1107-1132.

Emmanuel Cattin, Manuel d'Epictète, Paris, Flammarion, 1997.

Études

Henri Omont, Catalogue des manuscrits grecs des départements, Paris, Plon, 1886, p. 19.

Auguste Castan, Catalogue général des manuscrits des Bibliothèques publiques de France, Départements, tome XXXII, Paris, 1897, p. 243.

Eduard Gollob, « Die griechischen Handschriften der öffentlichen Bibliothek in Besançon », Sitzungsberichte der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien, Philosophisch-Historische, vol. 157, 6, 1908, p. 18.

Guy de Budé, Epicteti Manualis codicem Vesontinum CDXX ..., Le Puy-en-Velay, 1933, p. 1-14.

Papier vergé glacé. - Filigrane (f. 27-28) : lettres assemblées IG surmontées d'une couronne, au-dessus d'un bandeau à l'intérieur duquel est écrit I GVERARD » = Briquet 9458 ; l'atelier du papetier J. Guerard situé à Sens, actif en 1578, n'est connu que par ce filigrane

Titre en grec sur le 1er f. resté blanc, à l'encre d'or. - Indication des chapitres à l'encre d'or en grec, à partir du 2e chapitre (f. 2 r°) jusqu'au f. 32 v° ; lettrine à l'or au début de chaque chapitre.

L'intérêt pour la philosophie stoïcienne remonte au Haut Moyen Âge : Nil d'Ancyre (Ve siècle) reprit, avec quelques retouches, le Manuel pour l'ajuster aux us de la vie monastique. L'influence du Manuel ne cessa pas à l'époque moderne et est visible dans les œuvres d'auteurs comme Montaigne, Juste Lipse ou Descartes. Le Manuel fascine les philosophes profanes et les moralistes chrétiens.

Voir la collation avec incipit et explicit en grec

Reliure, parchemin souple, dos long, tranches dorées, restes de 2 attaches en parchemin, XVIe