No 131-2°

Papier

Les lettres qui composent ce recueil peuvent être mentionnées et caractérisées ainsi qu'il suit :

Détail folios :

Fol. 4-54 Lettres de divers cardinaux et prélats répliquant à des attentions obséquieuses et témoignant de leurs démarches pour l'obtention de bénéfices ecclésiastiques en faveur de Philippe et de Jules Chiflet 1626-1671

Fol. 91-103, 232-238, 316-322 Correspondance concernant l'entrée de Jean Chiflet, fils de Jean-Jacques, dans le chapitre de Tournai, et nomination de ce même personnage à l'un des postes de chapelain d'honneur de la cour des Pays-Bas 1651-1656

Fol. 58-89, 107-230, 240-314 Lettres de Claude d'Achey, archevêque de Besançon, à Philippe et Jules Chiflet : l'un fut son vicaire général titulaire, tout en demeurant à la cour de Bruxelles ; l'autre vint occuper un instant cet emploi, après la mort de Jacques de Blavier, mais ne tarda pas à le quitter pour devenir, à Madrid, chancelier de l'ordre de la Toison d'or 1642-1653

Fol. 324-416, 432-434 Lettres à Jules Chiflet par Claude-François de Grammont, d'abord baron, puis comte, qui commandait un régiment dans l'armée espagnole et obtint une place de chevalier d'honneur au parlement de Franche-Comté (1648-1663). Dans l'une de ses lettres, il raconte la valeureuse conduite qu'avaient tenue à la bataille de Rocroy (1643) les douze escadrons placés sous ses ordres (fol. 324) ; dans une autre, il fait le récit d'une action dirigée contre Casal à laquelle il avait pris part en 1652 (fol. 378)

Fol. 418 Lettre de Frédéric Perrenot de Granvelle-Champagney entretenant le médecin Jean Chiflet de sa santé et de la situation difficile que créait à la ville de Besançon son isolement de la monarchie à laquelle se rattachait la Franche-Comté. Dole, 25 octobre 1595

Fol. 436-545 Lettres écrites à Jean-Jacques et à Philippe Chiflet par le conseiller Claude Brun et par son fils Antoine Brun, qui fut l'un des plénipotentiaires de l'Espagne au congrès de Munster et que cette puissance envoya ensuite comme ambassadeur à La Haye. Antoine Brun avait été le camarade d'études de Philippe Chiflet à Dole et Bourges : poètes, l'un et l'autre, ils avaient pour amis communs les versificateurs Faret, au nez rouge, et Guillaume Colletet, à l'échine crottée. Dans le groupe des lettres d'Antoine Brun, il s'en trouve une fort emphatique, datée de Paris, 8 octobre 1626, à l'adresse et à la louange de Philippe Chiflet (fol. 472). La série des lettres d'Antoine Brun part de 1618, époque à laquelle le Vesontio de Jean-Jacques Chiflet s'imprimait à Lyon, pour se terminer par une lettre écrite de La Haye, le 8 juillet 1652

Fol. 546-711 Lettres écrites à Jean-Jacques, à Philippe et à Jules Chiflet, par Claude Bereur, conseiller au Conseil privé, puis au Conseil d'État, à Bruxelles. Ce magistrat était le cousin germain des deux premiers de ses correspondants, et il traitait de neveu Jules Chiflet, faisant fréquemment appel à son influence pour obtenir de la cour de Madrid des bénéfices qui l'aideraient à élever sa famille, composée de onze enfants 1630-1656

Reliure carton, couvert de parchemin