Fonds général (Ms 1 à 507)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1 à 507

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Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 40 à 163

Ms 109 - « Liber caeremoniarum et officiorum divinorum quae fiunt in ecclesia Sancti Stephani Bisuntini, singulis diebus, ut habetur in calendario, a Francisco Guenard, presbytero et in eadem ecclesia succentore, conscriptus anno Domini 1629 »

Cote/Cotes extrêmes

Ms 109

Date

1629

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

IX feuillets et 446 pages

Dimensions et unité de dimensions

261 × 175 mm

Historique de la conservation

« Ex libris Francisci Guenard... »

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Notes sur le contenu

A l'exception du calendrier initial (fol. IV-IX), qui sert de table des matières, tout ce cérémonial très détaillé est écrit en français : chaque paragraphe porte un numéro d'ordre, dont le dernier est 2150. Le recueil proprement dit s'ouvre (p. 1) par cet intitulé : « S'ensuyt l'ordre et les cérémonies que l'on doibt observer au chœur de l'église métropolitaine Saint-Estienne de Besançon. »

Parmi les articles curieux de ce Rituel, il faut lire celui qui concerne la procession intérieure des Trois Rois, le jour de l'Épiphanie : « Pendant que l'on dit Tierce, on habille trois petits garçons à la mode des pages de Perse, avec habillements à ce propres, l'un desquelz on doibt noircir par le visage et les mains, qui représente le Roy more, et tous trois tiennent en main une coupe ; et après l'épistre, les deux sieurs altaristes avec les deux sieurs choristes s'en vont au revestiaire, ensemble du sieur surchantre, pour s'habiller en roys, sçavoir les deux sieurs alteristes et surchantre, avec aulbes, tunicques et pluviales, toutes de diverses couleurs, avec les ceintures et chapeaux coronnez à ce propres, ayant chascun la palme en main et chascun un libvret où est noté et escript ce qui doibvent fere et chanter... » (p. 44).

Il y a de grands détails sur la façon dont on montrait le Saint-Suaire, « et, dit le Rituel, cela ce faict par trois fois de suyte, le plus expéditivement qu'il est possible, affin de laisser la dévotion en la mémoire des assistans : là où, s'il la chose est prolongée, la dévotion se perd, et la confusion y arrive par le moyen des chapeletz que l'on jette contre le saint linge pour les fere toucher, et le tumulte qui sc'en faict » (p. 144).

Le jour de la fête de l'Invention des reliques de S. Étienne (3 août), la commune de Vellerot, voisine de la glacière naturelle de Chaux-lez-Passavant, envoyait une hottée de glace qui était offerte et bénite à la grand'messe, puis partagée entre les assistants au chœur (p. 274). (Voy. sur cette coutume le Mercure de France, décembre 1741, p. 2776 et suiv.)

Notes sur l'exemplaire en main

Reliure parchemin, avec cordons de peau chamoisée