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Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Copies de la main de l'auteur des lettres
Notes sur le contenu
Philippe d'Aremberg, prince de Chimay, gouverneur et capitaine général du Luxembourg, était le cousin germain de Charles-Eugène, prince d'Aremberg, second époux de Marie-Henriette de Cusance ; celle-ci était la sœur cadette de Béatrix, duchesse de Lorraine, dont Pelletier avait été l'intendant. Mis en relation avec la famille d'Aremberg, Pelletier contracta l'engagement d'être, pendant les deux années 1665 et 1666, le gouverneur d'Ernest-Dominique, comte de Beaumont, fils unique du prince de Chimay, envoyé à Besançon comme élève de l'Académie d'équitation que dirigeait dans cette ville l'écuyer de Ceccati, gentilhomme italien établi auparavant à Bruxelles. Cet établissement existait à Besançon depuis 1655 et était subventionné par la municipalité. En dehors de son gouverneur, le jeune comte était accompagné d'un page, d'un valet de chambre et d'un laquais. Dans cette correspondance, qui embrasse la totalité de l'année 1666, c'està-dire la seconde moitié du séjour du comte de Beaumont à l'Académie, Pelletier rend un compte détaillé des prouesses de son élève et même quelquefois de ses fredaines. Il y a d'intéressants détails sur l'organisation de l'Académie et sur les dépenses auxquelles étaient entraînés les gentilshommes qui s'y exerçaient. « L'Accadémie (sic), écrit-il le 7 mai 1666, ... se rend tous les jours plus florissante. Il y a présentement vingt-six escholiers, la pluspart pensionnaires, et expectative de plusieurs autres... Si je vous disois la beauté de l'escurye du brave Ceccati, vous auriez peine à le croire. Je vous diray pourtant qu'il a vingt-six chevaux de mannège, tous barbes, chevaux d'Espagne et d'Italie, entre lesquels il y en a plusieurs dont il a refusé des deux à trois cent pistoles. Pour conclusion, il est constant qu'il n'y a point d'Accadémie à Paris si bien en chevaux... Il nous manque un maistre de langue, particulièrement pour le françois aux Allemans et un maistre d'instrument... » (fol. 57).
Concurremment avec les lettres écrites au prince et à la princesse de Chimay, Pelletier en adressait aux officiers de cette maison, surtout au point de vue du payement, souvent tardif, des mémoires de la dépense assez considérable que faisait son jeune élève à Besançon.
Manuscrit numérisé -- Fonds général
Notes sur l'exemplaire en main
Demi-reliure basane rouge
Mots clés matières
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