

Tout afficher 17 medias
Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Présentation du contenu
Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices
L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable. Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Particularité physique
Dimensions
Langue des unités documentaires
Bibliographie
Delaunay, Isabelle. "Le manuscrit enluminé à Rouen au temps du cardinal Georges d'Amboise : l'oeuvre de Robert Boyvin et de Jean Serpin. Dans : Annales de Normandie, 45e année, 1995 (sept.), n° 3, p. 211-244 : ill. - miniatures des f.7, 16, 23v, 35, 48 v, 51, 54, 65 et 88v attribuées à Robert Boyvin ; bordure de la miniature du f. 7 attribuée à Jean Serpin ; cf. p. 215, , 226, 232 et ill n° 4 et 14
Notes
Collection Enluminures
Autres données descriptives
Mots clés lieux
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Présentation du contenu
Miniatures occupant chacune la totalité d'une page : elles sont médiocrement dessinées, mais d'un précieux fini comme peinture ; quelques visages semblent étudiés sur nature et être des portraits. Toutes les lumières des vêtements sont produites par des hachures en or. Voici l'énumération de ces peintures : S. Jean l'Évangéliste, à micorps, avec un joli fond de paysage (fol. 7) ; Annonciation (fol. 16) ; Visitation (fol. 23 vo) ; Nativité (fol. 31) ; Adoration des bergers, miniature d'angle de page (fol. 31 vo) ; Annonce de la bonne nouvelle aux bergers, miniature avec un joli fond de paysage (fol. 35) ; Adoration des Mages (fol. 37 vo) ; Circoncision (fol. 40) ; Fuite en Égypte (fol. 42 vo) ; Couronnement de la Vierge (fol. 46) ; Jésus en Croix (fol. 48 vo) ; Pentecôte (fol. 51) ; Bethsabée au bain (le torse de cette figure a été couvert d'encre) (fol. 54) ; Job (fol. 65) ; Trinité (fol. 88 vo).
A part le fol. 7, aux recto et verso duquel se trouvent des bordures sur fond d'or, ornées d'une foule d'animaux réels et fantastiques qui se jouent dans des rinceaux, toutes les pages du volume ont, sur leur marge extérieure, un large galon d'or chargé d'élégantes lettres majuscules, alternativement peintes en bleu et en noir, lesquelles sont disposées deux par deux ou trois par trois, et offrent toutes les combinaisons qu'il est possible de faire avec les trois lettres R. I. E. Ce sont sans doute les initiales de la personne pour qui le volume a été écrit.
Notre conjecture sur l'origine de ce manuscrit est fondée sur ce que, dans les litanies qui y sont transcrites, la catégorie des confesseurs s'ouvre par le nom de S. Hilaire, et que le dialecte du calendrier appartient à la langue d'oc (Paoul, Ferioul, Acquilan, etc.).
Sur l'un des feuillets de garde, on trouve cette note concernant l'histoire du volume : « JHESUS-MARIA. Ses heures sunt à moy subsigné, e ont esté à fu M. de Monluc, sénéchal de seste ville [d'Agen], qui fut tué par les Espagnols au siège de Ardres ; e m'ont esté donées par madame de Monluc, sa fame, e lui ay promés les garder an mémoyre d'us tant que je vievray. — Ce 12 février 1597. — F. B. RUFFUS, frère mineur. » — Il s'agit dans cette note de Charles de Montluc, petit-fils du célèbre maréchal, et de Marguerite de Balaguier, sa femme.
Une autre annotation, datée du 9 septembre 1800, fait connaître que le citoyen Codet, juge au tribunal d'appel de Rennes, avait donné ce volume à Claude Lecoz, devenu bientôt après archevêque de Besançon. Des mains de Claude Lecoz, mort en 1815, le volume passa dans celles de D. Grappin, le dernier survivant des Bénédictins français, mort en 1833, qui, à son tour, en avait fait cadeau au bibliothécaire Charles Weiss. La Bibliothèque l'a recueilli dans la succession de ce savant, en 1866.
Mots clés matières
Mots clés personnes