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Date
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Origine
Biographie ou Histoire
L 'histoire
L'abbaye bénédictine de Saint-Vincent a été fondée au XIe siècle par l'archevêque Hugues II. Les premières constructions, une chapelle, un cloître et des dortoirs, où sont établis des religieux de l'ordre de Saint-Benoît, sont réalisées vraisemblablement entre 1080 et 1085. Hugues III, son successeur, nommera le premier abbé. Dotée de nombreux privilèges et occupant un rang éminent après l'église métropolitaine Saint-Jean, l'abbaye est, au début du XVIIe siècle, une véritable école d'érudition, qui contribue à l'étude de l'histoire de la province. Elle conservera cette réputation tout au long du XVIIIe siècle. La communauté, dispersée à la Révolution, ne se reconstitue pas. Sous l'Empire, Saint-Vincent devient l'église paroissiale Notre-Dame et les bâtiments conventuels sont alors affectés à l'université.
La construction
L'église a été plusieurs fois remaniée au cours des siècles. À l'époque romane, elle était implement plafonnée, sans voûte. Des murs de cette période sont partiellement conservés sur les flancs de la nef, où se trouvent encore, du côté nord, trois chapiteaux datés du XIe siècle. À droite de la façade, le portail de style gothique flamboyant a été édifié vers 1525 à la demande de l'abbé Antoine de Montécut, aumônier de Marguerite d'Autriche et premier abbé commendataire de Saint-Vincent (une abbaye en commende était celle où l'on nommait un ecclésiastique séculier (c'est à dire attaché à des fonctions de service au sein du monde laïc) qui jouissait en vertu de cette faveur d'une partie du revenu de l'abbaye). Selon la tradition, il aurait été réalisé par des artisans qui travaillèrent en Franche-Comté après la fermeture du chantier de Brou (Ain). La tour des cloches, qui date de la même époque, arasée à mi-corps du troisième étage, était autrefois la plus haute de la ville. À la base du clocher l'abbé fit construire un oratoire dédié à Notre-Dame des Douleurs (le sculpteur Conrad Meyt, qui réalisa les tombeaux de Brou, fit pour cet oratoire une Pietà en marbre qui se trouve actuellement dans une chapelle de la cathédrale Saint-Jean). À gauche de la façade se trouve la porte d'accès au cloître et aux bâtiments conventuels, reconstruits à la fin du XVIIe siècle, aujourd'hui occupés par des bureaux, des salles de cours et la bibliothèque de l'université. À l'intérieur de l'église, deux chapelles amorcent l'entrée du sanctuaire. Celle qui est située au nord date du début du XVIe siècle, son équivalent au sud fut érigé en 1635. Le collatéral nord fut reconstruit vers 1670 et son pendant, du côté sud, a été restitué un demi-siècle plus tard. En 1720, la grande nef de l'église est voûtée, une abside créée au fond du choeur et la façade actuelle est conçue par l'architecte Jean-Pierre Galezot. Le choeur a fait l'objet d'un dernier agencement vers 1860 avec la mise en place d'une chapelle absidiale.
La tour et le portail de l'ancienne abbaye Saint-Vincent ont été inscrits à l'Inventaire des Monuments Historiques en 1926.
Présentation du contenu
Inventaire des objets :
Guy BARBIER, historien d'art
Marie-Hélène BLOCH, Ville de Besançon direction de la Culture et du Patrimoine
Lionel ESTAVOYER, Ville de Besançon direction de la Culture et du Patrimoine
Rédaction des notices :
Guy BARBIER
Lionel ESTAVOYER
Bibliographie
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Boîte 1647. Fabrique de la paroisse Notre-Dame.
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Ms. 3 510, Notre-Dame. Registre des délibérations de la Fabrique (1855-1881).
Ms. C 86, Cloches. Volume I (A-H). Recueil de notes par l'abbé Louis Boiteux (vers 1948).
Correspondance de Joseph Aubert à Louis Saunier. Lettres non cotées.
Présentation du contenu
Le choeur de l'église Notre-Dame, doté d'une abside semi-circulaire en 1720, a été réorganisé pour partie sur des plans de l'architecte Denis-Philibert Lapret (1761-1821). Des agencements postérieurs ont été apportés avec
le réaménagement des stalles et de l'autel, sur des plans d'Alfred Ducat (1827-1898) et par la mise en place d'un carrelage à motifs géométriques de couleur, très représentatif de la production des années 1880-1890.
Le maître-autel est placé au-dessus d'un triple emmarchement en marbre rose (faciès Sampans) avec des décors et incrustations de marbre blanc (Carrare), vert, et jaspe.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Particularité physique
Dimensions
Localisation physique
Particularité du document
Histoire de la conservation
Epoque Restauration, vers 1820-1830.
Présentation du contenu
Composée d'un crucifix et de six chandeliers en bois doré sculpté.
Notes
Objets susceptibles d'être déplacés.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Particularité physique
Dimensions
Localisation physique
Histoire de la conservation
Epoque Restauration, vers 1820-1830.
Présentation du contenu
Le chandelier tripode repose sur une base feuillagée.
Conditions d'utilisation
Sandy Wiplié, Ville de Besançon-direction de la Communication
Notes
Objet susceptible d'être déplacé.
Autres données descriptives
Décor de guirlandes de blé et de pampres de vigne, de têtes d'angelots enrubannés, de frises de postes, marqué du « M » marial, surmonté de pique-cierges à décor de feuilles d'acanthe, godrons, rangs de perles et éléments feuillagés.
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