Don fait à la Bibliothèque en 1838, par le bibliothécaire Ch. Weiss. Ces heures étaient, au XVIIe siècle, dans la famille du peintre Brullez, de Besançon

Collection Enluminures

Vines, Véra F. "A centre for devotional and liturgical manuscript illumination in fifteenth-century". Dans : Manion M. and Muir B. (éd), The Art of the Book: Its Place in Medieval Worship, p. 196-223-[1] f. de pl. : ill. - Exeter : University of Exeter Press, 1998

Vélin

Réglure à l'encre rose. Lettrines avec remplissage de fleurs, sur fond en or bruni. Miniatures finement traitées, avec perspectives d'édifices ou de paysages, dont quelques-unes ont souffert. En voici la liste : quatre petits cartouches renfermant les animaux symboliques des Évangélistes (fol. 13-15 vo) ; Annonciation, grande miniature cintrée par le haut, entourée de vignettes à fleurs et à fruits ; un écu armorié, qui s'y trouvait suspendu, a été gratté (fol. 17) ; Visitation, grande miniature disposée comme ci-dessus (fol. 23 vo) ; Nativité du Christ, id. (fol. 31) ; Bergers, id. (fol. 34) ; Rois Mages, id. (fol. 37) ; Présentation, id. (fol. 40) ; Fuite en Égypte, id. (fol. 43) ; Couronnement de la Vierge, id. (fol. 48) ; le roi David, id. ; il y a près du Roi un chapeau de la forme de ceux du temps de Charles VIII (fol. 53) ; Cérémonie d'inhumation, id. (fol. 65) ; Ste Catherine, petite miniature oblongue (fol. 75) ; Ste Barbe, miniature moyenne, cintrée par le haut (fol. 76 vo) ; Christ en croix, id. Dans la lettrine placée au-dessous, se voit l'écu des armes de la maison de Saint-Mauris : de sable, à deux fasces d'argent (fol. 78) ; Vierge et Enfant Jésus, grande miniature cintrée par le haut (fol. 83) ; Mère douloureuse, petite miniature oblongue (fol. 91) ; le possesseur du livre, avec sa cote armoriée par-dessus son armure et son casque à ses pieds, agenouillé devant le Père Éternel ; grande miniature cintrée par le haut (fol. 111). Dans les vignettes marginales de la même page, il y avait deux fois les armoiries des Saint-Mauris : dans la marge extérieure, c'était un simple écusson ; dans la marge du bas, le même écu était surmonté d'un cimier (une tête de carnation de profil, avec tortil d'argent) et accosté de deux anges vêtus et ailés d'or. Le personnage ainsi représenté paraît être Jean IV de Saint-Mauris, qui fut écuyer de Philippe le Bon, puis chambellan de Charles le Téméraire et enfin de Louis XI, et mourut en 1483

Détail folios :

Fol. 1-12 Calendrier

Fol. 13 Extraits des quatre Évangélistes

Fol. 17 Heures de la Vierge

Fol. 53 Psaumes de la pénitence, suivis des litanies

Fol. 65 Office des morts

Fol. 75 « De sancta Katherina. O gloriosissima virgo et martir... »

Fol. 76 « De sancta Barbara oratio. O virgo sancta... »

Fol. 78 « Domine Jesu Christe, qui septem verba... » Prière comprise parmi les œuvres de Bède, édit. de Cologne, 1612, t. VIII, col. 954

Fol. 80-82 Feuillets blancs

Fol. 83 « Obsecro te... », « O intemerata... », « Stabat mater... », etc.

Fol. 91

« Deus Pater piissime,
Christe Jesu dulcissime.......»

Cf. Ul. Chevalier, Repertorium hymnologicum, no 4475. Notre texte diffère quelque peu de celui qu'on trouve publié dans le Spicilegium Solesmense, t. III, p. 449.

Fol. 99 Quelques oraisons, vers et prose, en langue française

« Royne des cieulx glorieuse,
Fille et mère de Dieu precieuse,
Je viens à toy mercy querir,
..........»

Fol. 106 vo-110 Blancs

Fol. 111

« Deus Pater, qui creasti
Mundum et illuminasti.......»

Cf. Ul. Chevalier, ibid., no 4477, et ms. 126, fol. 119.

Reliure en carton, couvert de veau, de la fin du XVIe siècle, très détériorée ; tranches anciennement dorées