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Dictionnaire historique et statistique des villes, bourgs, villages, montagnes et rivières de la Franche-Comté. La plupart des articles sont très courts. Les plus importants de ceux qui composent ce volume sont les suivants :

Détail folios :

Fol. 13-14 « Ain », rivière

Fol. 44-45 « Annoire »

Fol. 48-53 « Antre » : ruines romaines

Fol. 79-88 « Arbois ; titres concernant l'église de Saint-Just d'Arbois »

Fol. 149 « Ballon-Saint-Antoine », montagne des Vosges

Fol. 178-187 « Baume-les-Dames »

Fol. 362-365 « Champlitte »

Fol. 383-385 « Charriey »

Fol. 454-455 « Glacière de Chaux-lez-Passavant » : extrait du Journal encyclopédique, mars 1776

Fol. 460-461 « Chauvirey-le-Châtel et Chauvirey-le-Vieil »

Fol. 491-498 « Clairvaux-les-Vaux-d'Ain »

Quelques-uns des articles relatent des usages particuliers à la Franche-Comté. Le passage suivant (fol. 465) de l'un des articles peut servir à caractériser la manière de l'auteur : « Chavanne, dans le bailliage d'Orgelet. — Les garçons, après avoir ramassé de maisons en maisons, la veille de la fête patronale, ce que l'on a jugé à propos de leur donner, attachent à une longue perche, avec des rubans de différentes couleurs, les pièces de leur quête : communément on y voit des poulets et des cochons de lait vivants, des jambons, du lard, des andouilles, des lièvres et autres pièces semblables. Le lendemain, cette perche est portée en pompe par deux garçons à la messe paroissiale. Ils sont précédés des instruments, et dans la marche ils tirent plusieurs coups de pistolets. Ornés sur leur chappeau et à la boutonnière de rubans, ils marchent ainsi par le village, deux à deux, et arrivent dans le même ordre à l'église. Ils déposent alors leur perche dans un lieu préparé, où elle reste jusqu'au moment de l'offerte. On comprend à merveille que les animaux vivans qui y sont attachés font un bruit à faire rire les assistans et à troubler la paix du lieu saint et l'attention du célébrant. Enfin, le moment de l'offerte arrivé, la perche est portée solennellement par les deux garçons. M. le curé bénit les présens, qui restent néanmoins à l'église jusqu'à la fin de la messe. Alors ils appartiennent au curé, qui seroit sans doute très fâché d'abolir un abus qui luy est utile, quoique très indécent dans la circonstance. »

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