Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Présentation du contenu
Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices
L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable. Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Notes sur le contenu
Les pages de ce Rituel sont divisées en quatre colonnes : dans la première, on a noté les personnages dont l'anniversaire se faisait à Saint-Étienne ; dans la seconde, il y a le jour du mois que les indications concernent ; la troisième comprend le nom de la fête à célébrer et le cérémonial à y observer ; la quatrième est réservée aux additions et corrections.
Ce volume s'ouvre par une épître latine de l'auteur au chapitre métropolitain, en date du 30 octobre 1593 : il y est question du Rituel dit de S. Prothade et d'un autre composé par Manegaud, qui fut doyen du chapitre de Saint-Étienne dans la seconde moitié du XIe siècle.
A propos de l'ablution des autels qui a lieu le jeudi saint, notre Rituel indique (fol. 16) l'usage où l'on était, à Saint-Étienne, de remplir de vin le marbre creusé en forme de rose qui servait de pierre sacrée sur le grand autel de cette église, lequel vin, après avoir été béni, était bu par les assistants au chœur. Ce marbre est aujourd'hui encastré au fond de la principale abside de la cathédrale de Saint-Jean (voy. J.-J. Chifflet, Vesontio, t. II, p. 208).
Il est aussi longuement question dans ce Rituel (fol. 18 et 21) du cérémonial de l'ostension du Saint-Suaire, qui avait lieu deux fois par an, le jour de Pâques et le dimanche après l'Ascension, d'un théâtre édifié à cet effet devant l'église de Saint-Étienne.
Le 19 juin, en mémoire de l'insuccès d'une surprise de la ville, tentée, en 1575, par des protestants qui en avaient été précédemment expulsés, une procession générale partait de l'église de Saint-Jean et allait jusqu'à la fontaine du Pilori. Au retour, une messe était célébrée par le chapitre à l'église de Saint-Pierre, puis un sermon était prêché au cimetière de cette paroisse, ou, en cas de mauvais temps, sous le porche de l'Hôtel de ville (voy. fol. 31).
Notes sur l'exemplaire en main
Reliure de l'époque, en carton, couvert de veau gaufré
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter la politique de confidentialité sur le lien ci-dessous.