Fonds général (Ms 1005 à 1296)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1005 à 1296

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices.
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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1069 à 1126

Ms 1120 - « Copies des lettres escrittes à Son Altesse [Charles IV, duc de Lorraine], par Pelletier, pendant son séjour en Hespagne » (1657-1658)

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1120

Date

XVIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

80 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

307 × 210 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Copies de la main de l'auteur des lettres

Notes sur le contenu

Ces lettres, la plupart écrites de Madrid et adressées à Tolède, où Charles IV était captif, avaient pour objet de déterminer ce prince à régulariser la situation matrimoniale de Béatrix de Cusance et à légitimer ainsi les deux enfants qu'il en avait eus. De ce « petit ménage », Pelletier écrivait au prince (fol. 1 vo) : « Pour ce que Vostre Altesse désire sçavoir de la famille, je la puis asseurer que tout s'y porte parfaitement bien, et que Madame la princesse [fille de Béatrix] en particulier s'en va à peu près sans apparance de marques de sa petite vérole, et qu'au surplus V. A. y est révérée, aymée et respectée plus qu'en lieu du monde, Madame protestant qu'elle ne souhaitte rien en ce monde après la confirmation des graces de V. A. Sme, et qu'à ce prix, il n'y a rien que V. A. puisse désirer d'elle qu'elle ne soit prompte d'exécuter ; et ce qu'en particulier peut donner beaucoup de joye et de satisfaction à V. A., est que rien ne se peut adjoutter aux vertus et mérites de Messeigneurs ses enfants, Madame la princesse remplissant la cour de Bruxelles et beaucoup au delà de sa modestie et de sa piété, et Monseigneur le prince ne se pouvant bien représenter que par la veue, son raisonnement et ses actions n'ayant certainement rien de commun avec son âge. » Aucune résolution n'ayant pu être obtenue de Charles IV, Pelletier en fut réduit à solliciter de ce prince qu'il révoquât l'ordre donné par lui d'enlever au « petit ménage » de la vaisselle dorée (fol. 43 vo) et un diamant (fol. 75 vo).

La première de ces lettres est en date à Madrid du 29 juillet 1657 ; l'avant-dernière (fol. 79 vo) est en date à Bilbao du 5 avril 1658. Une dernière (fol. 80), non datée, est postérieure au retour de Pelletier en Belgique ; il y combat les impressions défavorables que l'on a essayé de produire sur son compte dans l'esprit de Charles IV.

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Notes sur l'exemplaire en main

Couvert, parchemin