Papier

Dans une préface, l'auteur de ce manuscrit raconte que les héritiers du baron Courchetet d'Esnans lui ayant remis la copie d'une Histoire de Besançon, dont ledit baron ne lui avait jamais parlé, il a essayé d'en éliminer les erreurs introduites, selon lui, par un copiste dans le texte qu'il attribue audit baron. Le texte en question n'était autre que celui de l'ouvrage du P. Prost, dont une copie se trouvait dans les papiers de François-Élie Courchetet, baron d'Esnans, conseiller au parlement de Besançon, chargé par le gouvernement français de diverses missions ayant pour objet le classement ou la récolte de documents historiques. (Voy. L. Delisle, le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, t. I, p. 569-570).

L'auteur de notre manuscrit a éliminé beaucoup d'inutilités du texte qu'il attribuait à tort au conseiller Courchetet d'Esnans. Il a divisé ce texte en six livres, y a ajouté quelques faits, dont le plus récent est l'établissement, en 1752, de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts (p. 332), puis a terminé l'ouvrage par des « réflexions philosophiques » faisant ressortir les avantages qui résultaient pour Besançon de sa réunion à la France (p. 333).

Viennent enfin les listes et tables suivantes : « Liste des archevêques de Besançon » (p. 337) ; « Empereurs et souverains dont il est parlé dans cette histoire » (p. 339) ; table des livres et chapitres de l'ouvrage (p. 341) ; « Table alphabétique des matières de cette histoire » (p. 353).

Quatre cahiers non reliés