Fonds général (Ms 508 à 1004)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 508 à 1004

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Bibliothèque municipale de Besançon

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 599 à 646

Ms 610 - Lettres de Guillaume Beauvais et autres numismatistes, écrites entre les années 1749 et 1771

Cote/Cotes extrêmes

Ms 610

Date

XVIIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

102 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

245 × 190 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Autographes

Notes sur le contenu

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Détail folios :

Fol. 2 Vingt-cinq lettres de Guillaume Beauvais, d'Orléans, à Martin Saint-Amant, receveur du tabac à Toulouse, concernant les acquisitions et échanges qui occupaient ces deux amateurs (1749-1758). — Dans l'une de ces lettres (12 janvier 1751), l'érudit Guillaume Beauvais raconte ses origines et dépeint sa situation en ces termes : « Je suis né en 1698, d'un père négociant en gros à Orléans, d'une vertu exemplaire et mort en odeur de sainteté en 1742. J'ai deux sœurs et un frère cadet établis honorablement. J'avois engagé mon père, à la fin de 1722, à mæabandonner ses affaires et à se retirer. Comme il m'aimoit beaucoup, il me fit ce sacrifice, et je me trouvai mon maître à l'âge de 24 ans. J'étois devenu éperdument épris d'une demoiselle très aimable et d'une des meilleures familles d'Orléans, puisque son grand père étoit maire de cette ville et qu'elle compte deux fameux évêques entre ses grands oncles. Elle n'avoit point de fortune et moy je n'en avois pas beaucoup. Je l'épousay et je n'ai pas eu lieu de m'en repentir, puisque j'ai vécu avec elle le plus heureux de tous les hommes. Elle est actuellement âgée de 51 ans et le paroît moins que ma fille aînée qui n'en a que 22. Nous avons eu onze enfans de notre mariage, dont six nous sont restés : deux fils, dont l'aîné, qui a assez de talens, est entré à l'Oratoire depuis trois ans, et l'autre qui a pris le parti de s'avancer sur mer. J'ai mes filles, au nombre de quatre, avec moy ; et comme je les aime beaucoup, elles contribuent à la douceur de ma vie... (fol. 21) »

Fol. 61 Lettre de l'abbé Barthélemy, adressée au même (Paris, 22 janvier 1750)

Fol. 62 Lettre de Fléchier de Saint-Julien, adressée au même (Nîmes, 12 décembre 1749)

Fol. 65 Lettre de l'abbé de Ginestet, adressée au même 1749

Fol. 68 Lettre du P. G. Revest, religieux minime, adressée au même (Marseille, 13 mars 1756). — Il parle du passage à Marseille, au mois d'août 1755, de l'évêque de Babylone Emmanuel Ballyet, qui lui avait fait voir sa collection de médailles, où se trouvaient 20,000 pièces en bronze

Fol. 70 Quatre lettres de Duhodent, adressées au même (Abbeville, 28 mars, 11 mai, 9 juin 1754, et Paris, 5 mars 1762)

Fol. 78 Lettre de l'abbé Mairot de Mutigney, chanoine à Besançon, adressée au même (Besançon, 4 février 1750). — Il y parle d'un gisement d'antiquités romaines (Dammartin, près de Pesmes) possédé par sa famille, qui, depuis plusieurs siècles, y recueillait des médailles et particulièrement de superbes grands bronzes. Il offre sa collection de grands bronzes pour la somme de 8,000 livres et en envoie le catalogue sommaire. — L'abbé de Mutigney a été l'objet d'un petit article de Ch. Weiss, dans la Biographie universelle

Fol. 84 Deux lettres de l'antiquaire Froideaux, de Chaumont, à son confrère Guyot, de Langres (Chaumont, 6 avril et 6 mai 1771). — Trouvaille, à un quart de lieue de Sommevoire, d'un pot de terre renfermant plus de 200 monnaies consulaires en argent

Fol. 87 Trois lettres de l'antiquaire Guyot, de Langres, à son confrère Froideaux, de Chaumont (Langres, 8 mars-26 mai 1771)

Trouvaille, en nivelant l'allée de Blanchefontaine, d'un trésor de médailles d'or frappées entre Auguste et Galba.

Fol. 98 Billet du comte de Caylus (Paris, 9 novembre 1756)

Fol. 99-101 « Relation d'une antiquité trouvée (en 1750) dans une pièce de terre appartenant aux Cordeliers de Casteljaloux-en-Albret, diocèse de Bazas, faite par le P. Meulh, gardien du couvent de cette ville », avec un « Essai de dissertation » sur ledit objet, envoyé par le religieux à Martin de Saint-Amant. — Il s'agissait d' « une statue très curieuse, qui est un enfant ailé, très beau, montrant toute sa nudité, endormi, saillant en grand relief, étendu sur une peau de lion : son corps est renversé à gauche et sa tête, tournée de ce côté, repose sur le bras gauche, dont la main, au dessus de la tête et à côté, tient une couronne de fleurs ; sa belle face est relevée en entier. Son bras droit, replié sur son ventre, outrepasse son corps, et de cette main il serre un lézard qui mord la peau de lion... Cette statue, avec sa couche, que je crois d'albâtre, me paroit très bien sculptée, d'un goût antique très bon, dans une attitude merveilleuse d'un enfant qui dort content... »

Provient du cabinet de J.-J. Bruand, car plusieurs des lettres du recueil sont annotées par ce collectionneur.

Notes sur l'exemplaire en main

Demi-reliure veau