Tout afficher 202 medias
Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Présentation du contenu
Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices.
L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable. Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Autographe
Notes sur le contenu
Ce journal, qui débute au 30 mars 1672 et se termine le 31 décembre 1673, complète, pour cette période, les indications contenues dans les lettres écrites au comte Philippe d'Egmond par Claude-François Pelletier, son envoyé à Madrid. Dans ce journal, Pelletier donne par le menu l'emploi de ses journées ; il résume avec le plus grand soin ses conversations avec les personnages qu'il entretenait des affaires pour lesquelles son maître l'avait envoyé à Madrid. Accidentellement il fait quelques descriptions des solennités dont il était témoin et des édifices qu'il visitait. Il rapporte, en outre, des incidents qui peignent la situation critique et les allures insouciantes du gouvernement espagnol au moment où il en fréquentait les principaux conseillers.
Notes sur l'exemplaire en main
Couvert, parchemin
Mots clés matières
Mots clés personnes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur le contenu
Descriptions de la demeure de D. Pedro d'Aragon, « la plus belle maison de la ville de Madrid » (1er vol., fol. 68 vo), celles du palais d'Aranjuez (2e vol., fol. 13) et des édifices de Tolède (ibid., fol. 14), celle du palais de l'Escurial et des ravages que venait d'y causer un violent incendie. Pelletier présente (1er vol., fol. 47 vo) un intéressant tableau des retenus de la couronne d'Espagne, en indiquant les causes de leur diminution et la surabondance des fonctionnaires salariés dans le pays. « Le nombre des conseils et gens de justice est si grand dans Madrid et dans toute l'Espagne, dit-il (ibid., fol. 48 vo), qu'on y fait compte de dix-sept à dix-huit mil secrettaires du Roy, tous au[x] gages de Sa Majesté, aussy bien que tous les autres gens de conseil et de robe. »Quelques passages des conversations résumées par Pelletier ont trait aux souvenirs laissés à Madrid par le baron de Lisola, diplomate et écrivain, originaire de la Franche-Comté, qui avait été en 1666 ambassadeur de l'empereur Léopold près la cour d'Espagne. (Voir 1er vol., fol. 49.) L'un de ces passages est ainsi conçu (ibid., fol. 43) : « Je lui demanday [à D. Cristoval de Cratzemback] quelle figure avoit fait icy le baron de Lysola ; il me répondit qu'il avoit voulu trop embrasser et se rendre d'abord maistre de touttes choses ; de quoy ceux du ministère s'étans apperceu, n'eurent pas grand'peine à l'escarter, comm'ilz firent en peu de temps. »
Manuscrit numérisé -- Fonds général
Notes sur l'exemplaire en main
Couvert, parchemin
Mots clés matières
Mots clés personnes
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter la politique de confidentialité sur le lien ci-dessous.