Fonds général (Ms 1005 à 1296)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1005 à 1296

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices.
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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1069 à 1126

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1125-1126

Date

XVIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

99 et 128 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

305 × 210 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Autographe

Notes sur le contenu

Ce journal, qui débute au 30 mars 1672 et se termine le 31 décembre 1673, complète, pour cette période, les indications contenues dans les lettres écrites au comte Philippe d'Egmond par Claude-François Pelletier, son envoyé à Madrid. Dans ce journal, Pelletier donne par le menu l'emploi de ses journées ; il résume avec le plus grand soin ses conversations avec les personnages qu'il entretenait des affaires pour lesquelles son maître l'avait envoyé à Madrid. Accidentellement il fait quelques descriptions des solennités dont il était témoin et des édifices qu'il visitait. Il rapporte, en outre, des incidents qui peignent la situation critique et les allures insouciantes du gouvernement espagnol au moment où il en fréquentait les principaux conseillers. 

Notes sur l'exemplaire en main

Couvert, parchemin

Ms 1125 - « Journal du voyage fait en Espagne pour le service de S. E. le comte d'Egmont..., par Claude-François Peletier... » (1672-1673.) Volume 1

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1125

Date

XVIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

99 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

305 x 210 mm

Notes sur le contenu

Descriptions de la demeure de D. Pedro d'Aragon, « la plus belle maison de la ville de Madrid » (1er vol., fol. 68 vo), celles du palais d'Aranjuez (2e vol., fol. 13) et des édifices de Tolède (ibid., fol. 14), celle du palais de l'Escurial et des ravages que venait d'y causer un violent incendie. Pelletier présente (1er vol., fol. 47 vo) un intéressant tableau des retenus de la couronne d'Espagne, en indiquant les causes de leur diminution et la surabondance des fonctionnaires salariés dans le pays. « Le nombre des conseils et gens de justice est si grand dans Madrid et dans toute l'Espagne, dit-il (ibid., fol. 48 vo), qu'on y fait compte de dix-sept à dix-huit mil secrettaires du Roy, tous au[x] gages de Sa Majesté, aussy bien que tous les autres gens de conseil et de robe. »Quelques passages des conversations résumées par Pelletier ont trait aux souvenirs laissés à Madrid par le baron de Lisola, diplomate et écrivain, originaire de la Franche-Comté, qui avait été en 1666 ambassadeur de l'empereur Léopold près la cour d'Espagne. (Voir 1er vol., fol. 49.) L'un de ces passages est ainsi conçu (ibid., fol. 43) : « Je lui demanday [à D. Cristoval de Cratzemback] quelle figure avoit fait icy le baron de Lysola ; il me répondit qu'il avoit voulu trop embrasser et se rendre d'abord maistre de touttes choses ; de quoy ceux du ministère s'étans apperceu, n'eurent pas grand'peine à l'escarter, comm'ilz firent en peu de temps. »

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Notes sur l'exemplaire en main

Couvert, parchemin