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Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la description matérielle
Parchemin
Autographe
Notes sur le contenu
Les quatre premiers feuillets présentent, au recto de chacun, une peinture héraldique à l'aquarelle ; trois de ces images sont entre deux branches de laurier formant une couronne ovale. 1o Devise en lettres d'or de la famille Garinet : NIHIL. CONSCIRE. SIBI. 2o Blason de la famille Garinet : de gueules, au cygne d'argent, armé et becqué d'or, ayant le cou dans une couronne de laurier ; en cimier, un demi-dragon d'or, lampassé de gueules et ailé de sinople. 3o Blasons associés des familles Marquis et Sonnet, d'où descendait Guyonne Marquis, première femme du docteur ; écu parti : d'azur, à neuf épis de blé d'or disposés en éventail ; puis d'azur, à sept grelots d'or, dont cinq posés en sautoir et les deux autres en chef et en pointe. 4o Blasons associés des familles Henry et Mareschal, d'où descendait Claudine Henry, seconde femme du docteur ; écu parti : d'or, à deux branches d'olivier de sinople, mises en sautoir, avec une étoile d'azur dans chaque flanc et un croissant de même en pointe ; puis d'argent, à la bande d'azur chargée de trois étoiles d'or, accompagnée de deux raisins de pourpre feuillés et tigés de sinople.
Jean Garinet, gradué docteur en médecine à Avignon, le 22 mars 1605, s'établit à Besançon, sa patrie, y épousa d'abord Guyonne Marquis, dont il devint veuf sans enfants, le 24 mars 1622, puis se maria en secondes noces avec Claudine Henry, le 30 mars 1623. De cette seconde union, il eut quatre fils et quatre filles. Tout en exerçant avec distinction la profession médicale, Jean Garinet fit partie du gouvernement municipal de Besançon, d'abord comme notable, puis, à partir de 1642, en qualité de cogouverneur. Il mourut le 2 novembre 1657.
Dans son livre de raison, il enregistre principalement les cadeaux par lui reçus à l'occasion de la naissance de ses enfants, ou comme reconnaissance des soins médicaux qu'il donnait soit aux communautés religieuses de la ville, soit à des personnages de haute distinction. Parmi les incidents locaux, il a mentionné les pestes de 1629 (page 38) et de 1639 (page 67), le terrible ouragan du 19 janvier 1645 (page 82), le tremblement de terre du 21 septembre 1650, à 3 heures 1/2 après minuit (page 91).
L'un de ses petits-fils, issu du mariage de Thomas Garinet, docteur en médecine, avec Marie Privé, et lui-même époux de Cécile Maistre, a enregistré la mort de son grand-père et la naissance de plusieurs de ses enfants ; ce court supplément a pour date extrême le 7 août 1688 (pages 95-97).
Manuscrit numérisé -- Fonds général
Notes sur l'exemplaire en main
Reliure parchemin, avec le blason des Garinet, imprimé en or sur les deux plats
Mots clés matières
Mots clés personnes
Mots clés familles
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