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Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Copies de la main de l'auteur des lettres
Notes sur le contenu
Lors de la mort de la princesse Nicole, dont l'union avec le duc de Lorraine Charles IV était le seul obstacle canonique à la reconnaissance officielle du mariage de ce prince avec Béatrix de Cusance, celle-ci envoya en Espagne, où Charles IV était captif, son intendant Claude-François Pelletier, avec mission de négocier pour elle une régularisation d'état conjugal et de solliciter la délivrance du duc.
Les lettres copiées dans ce recueil forment un journal des démarches que Pelletier poursuivait à Madrid pour l'élargissement de Charles IV et de celles qu'il faisait à Tolède pour décider ce prince inconstant à régulariser son alliance avec Béatrix. Charles IV avait d'ailleurs un agent en cour d'Espagne, le littérateur Augustin Nicolas, de Besançon. Ce personnage secondait Pelletier à Madrid, tandis que le Jésuite Claude Richard, d'Ornans, mathématicien distingué, plaidait auprès du prisonnier de Tolède la cause de Béatrix et de ses enfants. Rien ne put avoir raison de la mobilité d'humeur du duc de Lorraine. Le 16 janvier 1658, Pelletier mandait à Béatrix (fol. 81) : « ... Je me sens obligé de dire à Vostre Altesse que je suis advisé de très bonne part que, du moins pour maintenant, il n'a aucune disposition à ce mariage, et que pour preuve de cela, il est présentement en actuelle proposition de se faire cardinal et de remettre ses intérests et sa personne ès mains de Sa Sainteté, son agent ayant charge d'en faire l'ouverture ; mais je sçay aussy que l'on en faict matière de rizée et que son procédé envers Vostre Altesse confirme beaucoup l'opinion du peu de confiance que l'on peut prendre en ses promesses. »
Cette correspondance commence avec le 12 juin 1657, pour finir le 10 avril 1658.
On y a joint (fol. 103) les copies des lettres écrites par Pelletier, dans la même circonstance, à deux des sœurs de Béatrix, Madeleine de Cusance, comtesse de Berghes, et Marie-Henriette de Cusance, marquise de Varambon.
Manuscrit numérisé -- Fonds général
Notes sur l'exemplaire en main
Couvert, parchemin
Mots clés matières
Mots clés personnes
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