Fonds général (Ms 1005 à 1296)

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1005 à 1296

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices.
L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable. Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.

 

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1069 à 1126

Ms 1119 - « Copies des lettres escrittes ci l'Altesse de Madame [Béatrix de Cusance], par Pelletier, tant pendant son voyage que pendant son séjour en Hespagne » (1657-1658)

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1119

Date

XVIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

105 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

295 × 205 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Copies de la main de l'auteur des lettres

Notes sur le contenu

Lors de la mort de la princesse Nicole, dont l'union avec le duc de Lorraine Charles IV était le seul obstacle canonique à la reconnaissance officielle du mariage de ce prince avec Béatrix de Cusance, celle-ci envoya en Espagne, où Charles IV était captif, son intendant Claude-François Pelletier, avec mission de négocier pour elle une régularisation d'état conjugal et de solliciter la délivrance du duc.

Les lettres copiées dans ce recueil forment un journal des démarches que Pelletier poursuivait à Madrid pour l'élargissement de Charles IV et de celles qu'il faisait à Tolède pour décider ce prince inconstant à régulariser son alliance avec Béatrix. Charles IV avait d'ailleurs un agent en cour d'Espagne, le littérateur Augustin Nicolas, de Besançon. Ce personnage secondait Pelletier à Madrid, tandis que le Jésuite Claude Richard, d'Ornans, mathématicien distingué, plaidait auprès du prisonnier de Tolède la cause de Béatrix et de ses enfants. Rien ne put avoir raison de la mobilité d'humeur du duc de Lorraine. Le 16 janvier 1658, Pelletier mandait à Béatrix (fol. 81) : « ... Je me sens obligé de dire à Vostre Altesse que je suis advisé de très bonne part que, du moins pour maintenant, il n'a aucune disposition à ce mariage, et que pour preuve de cela, il est présentement en actuelle proposition de se faire cardinal et de remettre ses intérests et sa personne ès mains de Sa Sainteté, son agent ayant charge d'en faire l'ouverture ; mais je sçay aussy que l'on en faict matière de rizée et que son procédé envers Vostre Altesse confirme beaucoup l'opinion du peu de confiance que l'on peut prendre en ses promesses. »

Cette correspondance commence avec le 12 juin 1657, pour finir le 10 avril 1658.

On y a joint (fol. 103) les copies des lettres écrites par Pelletier, dans la même circonstance, à deux des sœurs de Béatrix, Madeleine de Cusance, comtesse de Berghes, et Marie-Henriette de Cusance, marquise de Varambon.

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Notes sur l'exemplaire en main

Couvert, parchemin