Fonds général (Ms 1 à 507)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1 à 507

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Bibliothèque municipale de Besançon

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 40 à 163

Ms 113 - « Cérémonial de l'église métropolitaine de Besançon, dressé par l'ordre du chapitre, l'an 1747 », et par les soins de Hugues-Hyacinthe Callier, chanoine sous-chantre dans ladite église

Cote/Cotes extrêmes

Ms 113

Date

1747

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

784 pages

Dimensions et unité de dimensions

388 × 250 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Le grand titre, en lettres capitales, a des lignes alternativement rouges et noires ; un cartouche de style rocaille, ombré à l'encre de Chine, y sert de fleuron. En tête du texte est un second cartouche, de même facture, renfermant les armoiries du chapitre métropolitain de Besançon. Dans le texte, les mots à souligner sont en écriture ronde

Notes sur le contenu

Ce Cérémonial est divisé en huit parties : 1o Préliminaires, où il est traité de la distinction des offices ou des fêtes, etc. (p. 2) ; 2o Cérémonies communes, savoir des habits de chœur, etc. (p. 36) ; 3o Cérémonies des vêpres, matines et petites heures (p. 74) ; 4o Messes canoniales (p. 139) ; 5o Cérémonies particulières du Propre du temps (p. 225) ; 6o Cérémonies du Propre des saints (p. 457) ; 7o Cérémonies extraordinaires, comme prières pour les nécessités publiques, etc. (p. 663) ; 8o Fondations (p. 731). Cette dernière partie est une sorte de nécrologe, où sont inscrites les fondations qui s'exécutaient encore au XVIIIe siècle dans l'église métropolitaine de Besançon.

Détail folios :

Page 762 Délibération capitulaire, en date du 5 juillet 1747, approuvant ce Rituel

Page 763 « Table des chapitres du Cérémonial... »

Page 777 Diverses délibérations capitulaires modifiant quelques points des prescriptions du Rituel : une, entre autres (p. 777), reporte au dimanche de Quasimodo l'ostension du Saint-Suaire qui se faisait le jour de Pâques (1763). La dernière en date de ces délibérations est du 29 mars 1787

Parmi les singularités liturgiques qui persistaient à l'époque où ce Rituel fut écrit, il est à noter celle concernant le mercredi de la semaine sainte : ce jour-là, le chapitre métropolitain, réuni à ceux des églises collégiales de Saint-Paul et de Sainte-Madeleine, allait en procession bénir différents puits et venait ensuite à l'église de Saint-Maurice ; là, le célébrant bénissait trente deniers et les jetait au peuple en sortant de cette église (p. 270-272). (Voy. le Mercure de France, juillet 1741, p. 1490 et suiv.) Le jour de Pâques, après ostension du Saint-Suaire, qui alors se montrait depuis les balcons du clocher de Saint-Jean, l'officiant bénissait les pâtés de chair d'agneau que le grand trésorier du chapitre devait à chaque assistant au chœur (p. 355-357). La procession du lundi des Rogations, qui était générale, se débandait au sommet de la rue du Perron, auprès de la pierre dite de Mal-Conseil (p. 395). Le jour de S. Désiré (27 juillet), le chapitre se rendait à Saint-Paul, pour prier sur la tombe de l'archevêque Hugues Ier ; l'abbé de Saint-Paul devait aux assistants un dîner qui s'appelait le Pàst des fèves, ou une compensation en argent (p. 562 et suiv.). (Voy. Bibliothèque de l'École des chartes, 4e série, t. V, 1859, p. 412-421.)

Notes sur l'exemplaire en main

Reliure basane