Bernard de Vrégille signale ce recueil copié par François Guénard,alors non localisé.

Pièce de titre sur le plat supérieur : "Recueil de pièces très intéressantes, cotté LI" (écriture du XVIIIe siècle)

Ex-libris manuscrit de François Guénard en 1612 : "Hic liber ad Franciscum Guenard presbiterum ecclesiae metropolitanae Bisuntinensis Sancti Stephani succentorem spectat. 1612" Signature "Franc. Guenard ; Manet alta mente repostum et diu remanebit judicium. N. N. Memorare" ; ex-libris manuscrit : "Nunc ad (Antonium Henryot?) presbiterum Bisuntinensis ecclesie ultimum poss. novem. 1714" ;la base historique du clergé comtois mentionne un "Antoine Henriot" en 1712.

Vregille, Bernard de."Heurs et malheurs des archives du chapitre métropolitain de Besançon", séance privée de l'Académie de Besançon du 15 mai 1995 : "J'aurais aimé passer en revue ici les nombreuses initiatives, plus modestes, qui, dès la fin du XVIe siècle, ont été le fait de chanoines plus curieux d'histoire que de droits fonciers et de privilèges à faire valoir, Le recueil possédé par le surchantre François Guenard, maintenant perdu, a été utilisé par les collaborateurs de Dunod. Nous en possédons d'autres, dus à Jean d'Orival, à Pierre-Louis Chaillot, etc. Aucun n'est indifférent."

Filigrane au f. 47 : main bénissant et avant-bras, réf. Briquet 11599-11606. Un moulin à papier était en activité à Besançon au faubourgTarragnoz, "mais il n'a probablement été en activité que par intermittences, ce qui explique que le papier marqué au bras de saint Etienne ne se voit pas entre 1392 et 1512. A partir de cette dernière date, on le rencontre d'une manière ininterrompue jusqu'assez avant dans le XVIIe siècle. La distribution géographique du papier à cette marque [Franche-Comté, Dijon, Strasbourg, Allemagne], montre qu'il était expédié par le Rhin, sans doute depuis Strasbourg; c'est par cette voie que s'explique sa présence à Cologne et à Brunswick." (Briquet II-580)