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Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Historique de la conservation
Labbey de Billy
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Autographe
Notes sur le contenu
Commence (page 1) : « Il est advantageux d'avoir un beau nom ; l'esclat s'en répand sur celuy qui le porte... » — Finit (page 119) : « ...Oraison du bienheureux Ferdinand, infante (sic) de Portugal... tua semper consolatione gaudere, per Christum Dominum nostrum. Amen. »
Des quatre saints du nom de Ferdinand, l'auteur laisse de côté, comme n'ayant pas de relations avec son sujet, Ferrand, diacre de l'église de Carthage, au VIe siècle, et Ferdinand, évêque de Gajazzo, en Italie, au XIe siècle. Il estime que le mot Ferdinand vient de l'arabe, et qu'il signifie en cette langue la « joye de la foy » ou la « gloire de la loy ». Il s'applique ensuite à raconter la vie des deux saints du nom de Ferdinand qui l'intéressent : Ferdinand III, roi de Castille et de Léon, le vainqueur des Sarrasins d'Espagne, mort le 30 mai 1262 ; Ferdinand, infant de Portugal, mort à Fez, esclave des Musulmans, le 5 juin 1443. Ces deux princes vertueux se rattachaient par les liens du sang aux dynasties des ducs et des comtes de Bourgogne : le premier par Raimond de Bourgogne-Comté, époux d'Urraque de Castille et père d'Alphonse-Raimond, roi de Léon et de Castille ; le second par Henri de Bourgogne-Duché, époux de Thérèse de Castille et tige des rois de Portugal. Le prénom de Ferdinand fut inconnu en Franche-Comté jusqu'en 1432 ; à cette époque, le second fils de Jean de Neufchâtel-Comté le reçut au baptême. Cet enfant avait pour mère Marguerite de Castro, cousine d'Isabelle de Portugal, duchesse de Bourgogne, et certainement parente du pieux infant de Portugal. Ferdinand de Neufchâtel-Comté vécut jusqu'en 1521 ; il fut le parrain de Ferdinand de Lannoy, époux de l'une des sœurs du cardinal de Granvelle, qui eut pour filleul le futur archevêque de Besançon, Ferdinand de Rye. Ce prélat occupa le siège métropolitain de Besançon entre les années 1586 et 1636, c'est-à-dire pendant un demi-siècle. « Il donna son nom, dit Lampinet, à quantité de personnes pendant un si long pontificat ; et voilà la généalogie certaine et véritable du nom de Ferdinand en cette province, la manière dont il y est entré et les personnes illustres par lesquelles il s'est multiplié. » (Page 115.)
Notes sur l'exemplaire en main
Reliure carton, couvert de parchemin
Mots clés matières
Mots clés personnes
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