Fonds général (Ms 1005 à 1296)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1005 à 1296

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1286 à 1296

Ms 1291 - Pièces de vers et autres, dont plusieurs sont autographes et inédites

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1291

Date

Début du XVIIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

I-213 feuillets, quelquefois à 2 et même à 3 colonnes

Dimensions et unité de dimensions

240 × 180 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Écritures diverses

Notes sur le contenu

Manuscrit numérisé -- Fonds général

Détail folios :

Fol. 1 « Épitaphe de M. le marquis de La Fare »

« Cy gît qui d'un esprit insinuant, aimable
N'aima que les repas qui ne finissoient point
.............. »

Fol. 2 « Épitaphe pour le même »

« Cy gît qui fit tout l'agrément
Des plus aimables compagnies,
......... »

Fol. 3 « Épitaphe du marquis de La Fare »

« Sy chist qui fist tout l'agrément
Des plus aymables compagnies,
......... »

Même pièce que la précédente, sauf quelques variantes.

Fol. 4 « Épître à M. L. D. D. G., imitée de la quatriè[me] ode d'Horace [du livre II]... Ne sit ancilla tibi amor pudori, etc. »

« Damon, depuis votre retour,
Quel chagrin ou quelle disgrace
Vous confond et vous emb[ar]rasse ?
........... »

Fol. 6 Pièce satirique composée au début de la régence du duc d'Orléans

« Les arrangères de Paris,
Plus maître que leur mary,
Viennent faire la révérence
Au nouveau régent de France,
Philippes, grand duc d'Orléans,
......... »

Fol. 8 « Lettre à mademoiselle Deshoullières par M. de La Rivière, en 1713 »

« Fille d'une aigle, aigle vous-même,
........... »

Publié dans OEuvres de madame et de mademoiselle Deshoulières... ; Paris, 1753, 2 vol. in-12 ; t. II, p. 292.

Fol. 9 « Requeste des curés au Roy »

« Louis, jusqu'à toy j'ose porter ma plainte ;
Écoute les douleurs dont mon âme est atteinte ;
Des ministres sacrés je plaide icy les droits.
.............. »

Fol. 11 Satire contre le clergé, à propos des dons considérables que le Roi lui réclame

« Riches abbée (sic), atendés-vous
De vous voir aussy gueux que nous.
.......... »

Fol. 12 « Au Roy qui avoit demendé sy l'abé Regnier estoit mort »

Non, je ne suis pas mort encore
Et j'espère de vivre assez
Pour voir naistre l'heureusse (sic) aurore
Du jour où nos malheurs passés
Seront telement efacés
Qu'il n'en restera plus qu'une obscure mémoire.
..............

Fol. 13 « Noël nouveau »

« O nuit trop heureuse,
Ton sort est bien doux,
....... »

Fol. 15

« On fait la cour aux gens en place,
On s'empresse à s'en faire aymer ;
Mais qui veut la faire, la face.
Moy qui n'en prétend nulle grâce,
Content de m'en faire estimer,
Je les respecte et je m'en passe.
.......... »

Fol. 16

« Vous, qui toujours polie et bonne,
Avez une vertu dont la solidité,
Bien loin d'effaroucher personne,
Est le charme innocent de la société,
Fontenu,....... »

La pièce se termine ainsi : « Le 1er janvier 1717. L'héritier de Villandon. »

Pour votre cher et digne frère,
Dont si fortement je révère
La vertu, le sçavoir, le caractère heureux,
Qu'en ce grand jour je fais de vœux !

Fol. 17 « Discours sur le pseaume L »

« David, après avoir fait tuer Urie... »

Fol. 17 vo « Paraphrase sur le pseaume L, Miserere mei, Deus »

« Ouy, Seigneur, dans l'oubly des biens que tu m'as faits,
Au comble de l'horreur j'ay porté mes forfaits ;
................. »

Fol. 21 « La naissance d'Arouet. Conte »

« Apollon prit un jour
Du goût pour la folie.
...... »

Fol. 22 « Lettre de monsieur de Saint Evremont à monsieur le comte de Grammont, sur ce qu'on lui a mandé pour la seconde fois qu'il étoit mort. J'ai appris avec beaucoup de douleur votre seconde mort, et avec beaucoup de joie votre seconde résurection... »

La lettre se termine par quelques vers.

Fol. 23 « A mademoiselle de Fontenu, qui a fait l'honneur de dire à madame de B. qu'elle vouloit voir de ses vers, et se donnant celuy de luy envoyer une épître qu'elle fit lors de son exil à Rouen, dont elle a informé mademoiselle de Fontenu, avec crainte de l'avoir fatiguée trop longtemps. Épître »

« Mes récits sont longs, ennuyeux,
.......... »

Fol. 23 vo « Trois strophe (sic) ou fragment d'un plus grand nombre de couplets qui furent envoyez à madame de B. [à] Rouen, qu'elle n'a retenus qu'à batons rompus...»

« L'exil trop rigoureux qui cause tes allarmes,
Beaumont, loin d'ataquer ta gloire et ton honneur,
............... »

Fol. 24 « Réponce sur les mesmes rimes des 6 co[uplets] qui avoient esté envoyés à Rouen à madame de B. »

« Qui déplaist à son roy, doit répendre des larmes
.............. »

Fol. 25 « Réponse de M. Despréaux à une critique d'un de ses ouvrages par les RR. PP. Jésuites »

« Grands et fameux autheurs, dont la docte critique
Se donne sur mes vers un pouvoir despotique,
............... »

Fol. 25 vo

« Passant, qui voit (sic) cette effigie, Sçais-tu ce qu'elle signifie ? ........... »

Fol. 26 « Vers sur les vapeurs »

« Il est un rigoureux tourment
Que l'on ne sauroit faire entendre.
.......... »

Fol. 27 « Sur le biribi de madame de Villars »

« Il est au monde une aveugle déesse
........... »

Publié dans OEuvres de Chaulieu... ; La Haye, 1777, 2 vol. in-12 ; t. II, p. 287.

Fol. 28

« Vous, nosseigneurs du Parlement,
Préposez pour rendre justice,
Le Roy la rend bien autrement.
.......... »

Fol. 29

« Clotho file mes jours d'une main trop rappide,
Sa sourde sœur qui les dévide
A presque vuidé le fuseau
.............. »

Fol. 30

« Vostre noblesse est belle et bonne,
Je le crois très pieusement
Et n'eus jamais dessein d'en parler autrement ;
Mais vous auriez mieux fait, que Dieu vous le pardonne,
De ne point offenser personne.
................. »

Fol. 31 « Ode de monsieur de Mimur »

« Cruelle mère des amours,
Toy que j'ay si longtemps servie,
Cesse enfin d'agiter ma vie.
.......... »

Il s'agit du poète dijonnais Valon de Mimeure. Cette ode, imitée d'Horace, se trouve publiée, avec des variantes, dans l'Histoire des membres de l'Académie françoise... par d'Alembert, ... Amsterdam, 1782, 6 vol. in-12 ; t. III, p. 427.

Fol. 33 « La Motte à Rousseau. Stances »

« Que l'envie à son gré m'offense,
Les traits cruels de la vengeance
N'armeront jamais mes discours.
.......... »

Fol. 34 « Simplicité chrétienne sur la Constitution »

« Plein d'ignorance et de misères,
Pourquoy, mortel audacieux,
Veux-tu sur de profonds mystères
Porter un œil trop curieux ?
.......... »

Fol. 36

« Cy gist ce bienheureux qui droit au ciel monta ;
Tout aussitost qu'il eut quitté la terre,
A la porte il se présenta.
......... »

Fol. 37 « La Chambre de justice. Ode »

« Toy dont la redoutable...
Suivoit les transports et la voix,
Muses (sic), viens peindre à ma pensée
La France réduite aux abois
.......... »

Fol. 39 « La transmigration des Muses »

« Un soir d'automne, et des plus beaux,
Apollon, lassé de la ronde
Qu'il avoit faite autour du monde
........... »

Fol. 41

« Après le retour de Torcy,
Malgré nostre misère,
Il fallut prendre un bon party ;
On résolut la guerre
........ »

Fol. 41 vo « Échos de Marly »

« Je suis seul en ces lieux, personne ne m'écoute,
Qui ose me répondre et qui est avec moi ?
.............. »

Fol. 43 « Épitaphe de Charles François, empereur »

Des fiers Autrichiens gît icy le dernier,
Trop tard pour son honneur, trop tost pour sa famille,
.................

Fol. 44 « Apologie de Rousseau »

« Un jour, Satan qui se mêle de tout,
Lut le factum de Saurin jusqu'au bout.
............ »

Fol. 45 « Épitaphe »

« Cy gît Orante dont l'esprit
Eut du beau monde la teinture
.......... »

Fol. 46

« Cy gît un homme incomparable
De tout le monde regretté,
......... »

Fol. 47 « Élégie à madame la comtesse de Vuidé »

«Affoibly des efforts d'une extrême douleur
Et pénétré des traicts d'un indigne malheur,
.............. »

Fol. 50 « Voycy le caractère en détail de l'home inexact, avec la seulle définition ressemblante qu'on en puisse faire »

Estre inégal par trop de négligence
Surtout pour ses amis, c'est à dire n'estre bon,
...............

Fol. 51 « Vers sur la Samaritaine »

« Le grand amy de Dieu,
Mais plus encore de sa noire séquelle,
Un jour passant sur le Pont-Neuf :
Hé quoy, toujours cette femelle !
........... »

Fol. 52 Même pièce de poésie que celle indiquée au fol. 16

Fol. 53

« Adorable Fontenu,
Mon cœur ne s'est soustenu
Contre ta belle jeunesse
Qu'en buvant, chantant sans cesse :
Lampons, lampons, etc.
........ »

Au dos se trouve cette indication : « Chançons composez par M. de Rancy, estant au Génitoy chez madame Sanguain. »

Fol. 54 vo

« Qui voudra comparer les Maximes des saints
A Thélémaque écrit dans le style d'Homère,
Trouvera que l'autheur a deux divers desseins,
............... »

Fol. 55 « Pour monseigneur le duc d'Orléans, sonnets en bouts rimés »

« Fais moy boire à longs traits, Muse, dans l'agaripe,
De ton souffle divin enflamme mon chalumeau,
............... »

Fol. 57

« Prodige de la cour, amy tendre et sincère,
Bontemps, fais moy l'honneur de plaindre ma misère.
................. »

Fol. 61 « Les deux écrevisses. Fable »

« L'écrevisse, dit-on, a sa façon d'aller,
Et sa marche est de reculer
......... »

Fol. 63 « Le jeu des princes »

« Le commencement du jeu ne décide pas.
De la partie il en faut voir la fin.
Louis quatorze,
.......... »

Fol. 65 « Ode de M. de la Mothe sur M. Saurin, contre M. Rousseau »

« Quels nouveaux concerts d'allégresse
Retentissent de toutes parts ?
.......... »

Fol. 67 « Épigramme »

« Quand de tes vers seul idolâtre
Tu vas de maison en maison
Recruter loges et théâtre,
Danchet, as-tu de la raison ?
......... »

Fol. 68 « Lettre du R. P. Cerceau à M. l'évêque d'Angers, sur ce qu'il lui avoit fait chanter une messe de Requiem, le croiant mort »

« De vos nombreux et beaux De profundis,
Seigneur prélat, bien grand mercy vous dis.
.............. »

Fol. 70 « Sur mon délogement de l'hostel de Créquy en 1712 »

« Trente-deux ans me voient héberger
Dans un hostel, le long de la rivière,
............ »

Publié dans Poésies françoises de M. l'abbé Régnier Desmarais... ; la Haye, 1716, in-12 ; p. 588.

Fol. 71 « Description de Bourbon, par Madame...»

« Les deux fontaines de Merlin,
Qui donnent l'amour et la haine,
........... »

Fol. 73 « Description de la Hollande en vers »

« Quand dans ces païs au niveau,
Dont la terre en péril est plus basse que l'eau,
Je vis deux cent villes rustiques,
.......... »

Fol. 74 « Pont-neuf »

« Or écoutés, grands et petits,
Soiés attentif aux récits
De la querelle du Parnasse.
.......... »

Fol. 75

« Informez-vous si j'ay menty
Au vieux marquis de Terme,
A Lallemand, au grand Sully.
.......... »

Fol. 75 vo « Décision sur l'opéra d'Omphale. Sur l'air : A la façon de Barbari mon amy ; »

« Dittes-nous quelle opinion
Doit-on avoir d'Omphale.
......... »

Fol. 76

« Le gendre du grand héros
De Riguad
De Brest faisant la partance
......... »

Fol. 77 « Épître héroïque à milord Malboroug »

« Sage et vaillant guerrier, dont le cœur magnanime
Sait vaincre les François et gagner leur estime,
.............. »

Fol. 79

« Ils sont fort beaux les vers du galand La Rivière,
Ils partent de l'esprit tout ensemble et du cœur,
............... »

Au bas de la pièce se trouve cette indication : « Vers de M. de La Monnoye à Mlle Deshoulières », et, au dos : « Vers sur les vers de M. de La Rivière et de Mlle Deshoulières. »

Fol. 80 « Sur l'air : La housse. Pont-neuf »

« Philipe règne en repos, ........ »

Fol. 81 « Sur la victoire en Espagne de Vendôme »

« Un seul homme, fust-ce Du Moulinet,
Auroit-il cru que l'Espagnol déffait
Reprist si tost son audace première ?
............ »

Fol. 82 « Sur l'air du Confiteor : »

« Le nom de plus ultra est surpris.
Villars, pleurez votre imprudence,
........... »

Fol. 83 « Éloge du roy d'Angleterre Guillaume III »

« Guillaume fut un prince humain et doux,
Juste et clément, vaillant et sage.
.......... »

Fol. 85 « Rondeau de Mme Boudin »

« Les deux toutous sauvés de la mélée
Vous marquent bien que cervelle troublée
N'aviés, alors que vous en fites choix
............ »

Fol. 86 « Rondeau »

« A ménager, à vivre d'industrie,
A ne fester Bacchus qu'en vin de Brie
Chacun de nous en France étoit réduit,
............ »

Fol. 87

« Disparoissez, héros, comme de vaines ombres,
C'est un nouvel Hector dont les fameux exploits
Vous seront racontez dans le royaume sombre.
.............. »

Fol. 88

« Villars est venu sur le Rhin
Dancer un nouveau branle
......... »

Fol. 90 « Chanson nouvelle sur la défaite entière du camp volant des ennemis, retranché jusques aux dents au village de Denain, par les troupes du Roi, sous les ordres de monseigneur le maréchal duc de Villars. Sur l'air : Chacun son tour. Composé et chanté par Lamy, natif de Diepe, chanteur suivant les armées du Roi en Flandres »

« C'est aujourd'huy qu'il faut tremper la croûte,
.............. »

Imprimé sur deux colonnes.

Fol. 91 « Satyre sur le geste des prédicateurs »

« C'est en vain qu'un docteur qui prêche l'évangile
Mesle chrestiennement l'agréable à l'utile,
S'il ne joint un beau geste à l'art de bien parler,
.............. »

Fol. 95 « Réponse à la satire ou épitre de l'église de Genève à la Sorbonne »

« Malheureux inventeurs du nom de jansénisme,
Vous qui déshonorez en tous lieux le papisme,
.............. »

Fol. 97

« Cesse, France, de t'allarmer,
...........
Nouailles par sauts et par bons, la faridondaine,
La faridondon,
Fit merveille au bal de jeudi, beribi, à la façon
De Barbarie mon ami.
....... »

Fol. 99 « Sonnet »

« Je donne à mon désert le reste de ma vie,
Pour ne dépendre plus que du ciel et de moy.
.............. »

Fol. 100

« Il est tems ou jamais de jouir de la vie,
Sans honneurs, sans employ, sans chagrin, sans envie,
................ »

Fol. 102 « La nation françoise de Smirne, sur la naissance d'une seconde fille à M. de Fontenu, consul de France à Smirne, le 8 fév. 1715 »

« Enfin, pour la seconde fois,
Après avoir pleuré notre perte première,
.............. »

A la fin de la pièce : « D*** »

Fol. 103

« Dans ma solitude profonde,
Abbé, que fais-je à votre avis ?
......... »

En tête de la pièce, d'une autre main : « de Mlle Déshoullierre. »

Fol. 105

« Quand vous reviendriés du bout de l'univers,
Abé, je vous reçois toujours les bras ouverts,
.............. »

A la fin de la pièce : « Monsieur l'abé, pour donner du crédit à mon épitre, je vous renvoye à celle dont l'Église se sert aujourd'huy, le premier dimanche de l'Advent. A Lanti, 1706. »

Fol. 107 « 1711. La sybille d'Argenton au pontife d'Aunis, sur son instruction pastorale, félicitation »

« Sous la peau d'un paisible agneau
Un loup étoit entré dans le sacré troupeau.
............. »

Fol. 107 vo « Réponse aux vers précédens. Fable »

« Dans une ferme d'importance
Un berger gouvernoit plusieurs troupeaux nombreux.
................ »

Fol. 109 « Le piquet. Le Roy. Je ne joue point sans conseil. — Le Régent. J'ay tous les cœurs et d'ailleurs beau jeu. — Le parlement... »

Fol. 110 Épitaphe. « A Jésus-Christ les prémices des ressuscités et aux pieuses mânes de très illustre dame Claude de Laubespine... Elle est morte le 9 des calendes de juillet, l'an 1673, âgée de 63 ans »

Fol. 113 « Déclaration des biens du sieur Seligny, commis employé dans les bureau (sic) du Conseil de la guerre »

« Je suis né, cher Damis, d'infortunés parents
Et n'osant murmurer des misères du temps,
............. »

Fol. 115 « Un partisan du sacré vallon, pour madame de F. Epigramme »

« Plus brillante que n'est l'aurore,
.......... »

Fol. 116 « La nation de Smirne, sur le mariage de M. de Fontenu, consul, avec Mlle d'Hochepied, fille aînée de M. le consul d'Hollande. Madrigal »

« Vers la fin de l'été, le croira-t-on, grands dieux !
A Smirne, un doux printemps recommence à paroître,
................ »

Fol. 117 « Extrait d'une lettre à M. l'abbé R., dans l'isle »

« Dans cette isle superbe où tu fais ton séjour,
Où par l'ordre des dieux Apollon tient sa cour.
.............. »

Fol. 118 « Dialogue entre le P. Le Tellier, le P. La Rue et le P. Laferté, sur le jansénisme »

« Dimanche, au sortir de la messe,
Le grand inquisiteur de la maison professe,
Voyant La Rue et Laferté,
Courut vers eux tout transporté. .......... »

Fol. 122 « Sonnet qu'on dit être de la façon d'un capitaine Irlandois »

« Mortels remplis d'orgueil, c'est assez disputer,
Voulez-vous plus longtemps montrer votre ignorance ?
................ »

Fol. 123 « Sur les trois scéances de l'Académie françoise, au sujet de la décision de ces mots gratter, gratieux, gratin : »

« Tel qu'en l'Olympe radieux,
Homère nous dépeint les dieux,
......... »

Fol. 124 Portrait du duc de Villars

« Honorer la vertu, se répandre en biens faicts,
Estre par sa valleur l'arbitre de la paix,
........... »

Fol. 125 « Pour madame de Percy, ma très chère et solide amie. Rondeau »

« De vous aimer je me fais une loy,
Que chaque jour je veux de bonne foy
Bien accomplir, croyez-en ma parole.
............ »

Fol. 126 « Apologie pour les dames contre l'avertissement de M. l'évêque de Soissons, sur l'air : N'oubliez pas votre houlette »

Il est aisé que la critique
Réplique
Au prélat de Soissons. .......

Fol. 127 « Chanson sur l'appel au futur concile »

« Vous revenez de Paris ?
Vrayement, ma commère, oui.
......... »

Fol. 128 « Chanson sur l'air des Rats : »

« Jadis la tendresse
Unissoit les cœurs,
..... »

Fol. 131 « Édit quadragésimal. Caresme par la volonté de l'Église, empereur du jeûne, roy de l'abstinence... »

Fol. 132 « Chanson pour la grosesse (sic) de madame la duchesse de Bourgogne... »

« L'est-elle, ne l'est-elle pas ?
Dans neuf mois, la verrons-nous mère ?
........... »

Fol. 134

« Sage marquise de Joyeuse,
Vivre longtemps, toujours heureuse,
Ne vous affranchit pas de la loy du trépas.
............. »

Fol. 134 vo « A madame la marquise de Joyeuse, au 1er jour de l'année 1724 »

« L'an qui commance finira,
Il ne finira que trop vite.
....... »

Fol. 135 « Réponse de M. de Vendosme à une lettre qui luy a esté écritte par madame la duchesse de Bouillon »

« Comment répondre à la sœur d'Apollon ?
Elle dispose en souveraine
Des trésors du sacré vallon
.......... »

Fol. 136

« Tout-à-fait est un mot tout-à-fait à la mode,
Je le trouve joly, je le trouve commode.
............ »

Fol. 138 Vers sur la mort de Mme de La Monnoye, arrivée le 20 janvier 1726. « Stances irrégulières »

« Chère épouse, [tu n'es donc plus !]
Je te rappelle en vain, mes cris sont superflus.
.............. »

Publié dans Poésies nouvelles... de La Monnoye... ; 1743, in-8o, p. 110.

Fol. 140 « Le ciel. Comte (sic) »

Si garde les gens de mentir,
Parlant en stile de proverbe,
.........

Fol. 141 « Ode sur l'avénement de monsieur Boujonier à la charge de lieutenant général de Montargis »

« Enfin, je vois des jours heureux,
Enfin, le ciel reçoit mes vœux,
......... »

Fol. 143 « Lettre écrite à madame la princesse de Conty, sur le retour de monsieur le prince de Conty »

« Consolez-vous, belle princesse,
Que vostre inquiétude cesse.
......... »

Fol. 145

« Quel trouble impétueux, quelle rage effrénée
Travaille à l'instant tous les cœurs ?
A peine de Louis la course est terminée,
Ses sujets déchaînez vomissent mille horreurs.
............. »

Fol. 147 « L'abeille, fable »

« Le sage roy d'une ruche indigente,
Prest à mourir de faim avec tous ses sujets,
Faisoit d'inutiles projets,
....... »

Fol. 149 « Le peintre et le singe »

« Un peintre avoit fait un tableau
D'animaux de toutes espèces,
......... »

Fol. 149 vo « Épigramme »

« La Motte, partout vous brillez
......... »

Fol. 150 « Épître de monsieur Racine à madame la duchesse de Noailles sur l'âme des bestes »

« Vous, dont le rare esprit est partout admiré,
Autant que vostre nom partout est révéré,
............ »

Cette épître est différente des deux publiées sur le même sujet dans Poésies de Louis Racine ; Paris, 1823, in-8o, p. 548 et suiv.

Fol. 158 « La première élégie de Tibulle, escrite lorsque ne pouvant plus vivre à Rome à cause du mauvais estat de ses affaires, il se retire à la campagne, à Délie »

« Que tout autre, surpris d'une indigne foiblesse,
Craigne la pauvreté, mesme dans la richesse,
............. »

Fol. 162 « A M. l'abbé de M... »

« Je ne te verray point de toute la semaine ;
Aujourd'huy, ma cousine à la foire me meinne.
.............. »

Fol. 164 « Le voyage du Plaisir et de la Sagesse. Conte »

« Le folastre Plaisir s'estoit mis en chemain
Pour visiter les lieux de son domaine
........... »

Fol. 167 « A monsieur l'abbé S. Epître »

« Vous, dont le goût plein de justesse
S'unit avec la politesse,
On dit, sçavant Damon, que vous aimez mes vers.
............... »

Fol. 168 « Sur la mort de mademoiselle Deshoulières »

« Nous ne verrons plus Deshoulières :
L'inexorable mort vient d'en finir les jours.
............. »

Fol. 169

« Sous le signe de la Balance,
Lucine avoit marqué le jour de ma naissance,
.............. »

Fol. 173

« A la fin je respire :
Un interprète du Destin
Vient de me dire
Que je touchois à mon dernier matin.
............ »

Fol. 175 « Coppie de la dernière lettre de la reine d'Espagne à madame de Vendôme. A Vittoria, le 14 décembre 1710. Je croy que nous courons grand risque, vous et moy, de devenir folles de joie de la belle et bonne bataille que le Roy et M. de Vendôme viennent de gagner... »

Fol. 176 « Pour madame de Fontaine, qui a fait un roman, qui s'appelle la Comtesse de Savoie. C'est elle qui a donné l'avis à M. le duc de Brancas du tribut des Juifs de Metz »

«La Fayette et Segrais, couple sublime et tendre,
Le modèle avant-coureur de nos galans écrits,
............. »

Fol. 177 « Sur divers événemens du monde et sur diverses foiblesses des hommes »

« Depuis qu'à mourir destiné
J'ouvris les yeux à la lumière,
.......... »

Une note en marge date la pièce du 20 mars 1711. A la fin, d'une autre main : « par M. l'abbé Régnier ».

Publié dans Poésies françaises de M. l'abbé Régnier Desmarais... ; la Haye, 1716, in-12, p. 583.

Fol. 179 vo

« Né dans le temps qui court sans cesse
Avec mesme rapidité, J'ay devant moy l'éternité,
......... »

A la fin de la pièce, de la même main que plus haut : « par M. l'abbé Régnier ».

Fol. 180 vo « Sur les quatre âges de la vie »

« Quand la Raison
Hors de saison
Fait la maîtresse
De la maison,
..... »

Idem. « Par M. l'abbé Régnier. »

Fol. 183 « Pour monseigneur le duc d'Orléans. Couplets... »

« Le Philippe Auguste,
L'honneur de nos lis,
C'est le petit-fils
De Louis le juste
.... »

Fol. 184 « A mademoiselle de Fontenu. Envoy sur le mesme air »

« Aimable mortelle,
Vous dont le cœur sent
Pour notre Régent
Un si noble zèle,
..... »

Fol. 185 « La Picarde, par Rousseau »

« Quand l'Éternel vit que l'Esprit immonde
............. »

Publié avec des variantes dans OEuvres de J.-B. Rousseau... ; Paris, 1820, 5 vol. in-8o, t. II, p. 198.

Fol. 186 « A M. l'intendant de la généralité d'Orléans »

« Supplie et remontre humblement
L'exécuteur de la haute justice,
.......... »

Fol. 188 « Sur l'air des Ennuyeux ou Il a batu son petit frère »

Censeur public du ministère,
En segret (sic), flateur mercenaire,
...........

Fol. 189

« Enfin la paix tant désirée
Descend de la voûte asurée.
Elle a pour escuier Villars,
......... »

Fol. 190 « Pour Son Altesse Royale monseigneur le duc de Lorraine. Poème »

« Sorti de cent héros fameux dans les combats,
L'auguste Léopold a marché sur leurs pas.
............. »

Fol. 192

« La Mothe à Dacier j'abbandonne :
De la criticque qu'elle en fait
Qui la lit et juste raisonne
En admireroit chacque trait,
........... »

Fol. 194 « Placet des Muses à M. le président Hénaut, pour luy recommander un procès de M. le premier président de la Cour des aides de Clermont »

« Une bande de neuf pucelles,
Qui font depuis longtemps consister leur honneur
A ne vous être point cruelles,
......... »

Fol. 195 « Parallèle de Corneille et de Racine. Corneille n'a eu devant les yeux aucun auteur excellent qui ait pu le guider ; Racine a eu Corneille... »

Fol. 196 « Vers pour un bouquet »

« S'il estoit la saison, où toute la nature
Prodigue abondamment une aimable verdure,
.............. »

Fol. 197 « Un disciple d'Apollon sachant l'abondante vendange qu'on vient de faire, a célébré le retour de Bachus par ce dixain »

« Quel spectacle nouveau se présente aux yeux !
Bachus d'un œil riant se fait voir en tous lieux.
.............. »

Fol. 197 vo « Voicy un sonnet intéressant, puisqu'il regarde la paix, addressé aux héros du siècle »

« Valeureux conquérans, sous qui tremble la terre,
Donnerez-vous encore de terribles combats ?
.............. »

Fol. 198 « Sonnet addressé à un prince destiné à porter une couronne, qui luy enseigne l'art de régner »

« Exerce sans orgueil ta puissance suprême,
Mets ton âme au-dessus de toutes les grandeurs,
............... »

Fol. 199 Même pièce de poésie que celle indiquée au fol. 116

Fol. 201 « Sur la petite vérole de madame d'Agaisau, traduction du grec de monsieur Boivin le jeune, par monsieur de La Monnoye. La colère de Vénus »

« Amour estant sur le sein de Vénus,
........... »

Publié, avec très peu de variantes, dans Poésies de M. de La Monnoye... ; la Haye, 1716, in-8o, p. 64.

Fol. 202 « Au Roy »

« Plus glorieux encore qu'en nos jeunes années,
Vous dont le nom fameux retentit tant de fois,
.............. »

Fol. 204

« Le Roy veut bien faire la paix,
Cette affaire s'avance. .......... »

Fol. 206 « A monsieur le marquis Dangeau. Épître »

« Grand Dangeau,
Qui bois l'eau
D'Hipocrène
De Touraine,
.... »

A la fin de la pièce : « L'autheur de ces vers est M. Huet, ancien évêque d'Avranche... »

Fol. 208

« Hollandois, croyez-moi, quoique je sois gascon,
Eugène nous trompe, nous leurre,
.............. »

Fol. 209 « Sur monsieur le maréchal de Villars »

« Villars pour la seconde fois
S'ouvre un passage en Allemagne.
.......... »

Fol. 210 « Sur le chant des triolets : »

« François, ranimez vostre cœur,
Il faut battre le prince Eugène,
Vilars est votre conducteur.
......... »

Fol. 211 « Chanson sur l'air de Joconde : »

« Eugène assiégeant Landrecy
Croyoit, cette campagne,
Avoir, sans dire gramercy,
Nos bons vins de Champagne.
......... »

Fol. 212 « Pour monsieur Le Nain »

« D'un homme consommé posséder la science,
N'employer les talents d'une noble éloquence
Qu'à soutenir la vérité,
............. »

A la fin de la pièce : « Ces vers ont esté composez par une jeune demoiselle de quatorze ans. »

Fol. 213 « A monsieur L'Huillier, étrennes »

« Luillier, le jour de l'an est le premier des jours
Destinés aux cérémonies.
.............. »

Notes sur l'exemplaire en main

Cartonnage. Au dos, étiquette sur laquelle on a écrit : « Mélanges. O. »

Mots clés personnes

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