Tout afficher 41 medias
Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Présentation du contenu
Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices
L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable. Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Langue des unités documentaires
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Notes sur le contenu
Dix-neuf lettres, dont dix-sept autographes et deux de la main d'un secrétaire. Toutes ces lettres sont adressées à Nicolas-Joseph Ballyet, avocat, neveu de l'évêque. Les dix premières sont datées de Bagdad : au dos de celle qui porte la date du 17 juin 1764, l'évêque a transcrit son rapport au gouvernement français, sur la révolution dont Ali-Pacha avait été victime le 16 avril précédent (fol. 8 vo). Les lettres suivantes ont été écrites pendant un voyage que l'évêque avait fait en Europe, entre l'été de 1765 et celui de 1767. Une dernière lettre, du 25 octobre 1771, est datée de Bagdad. Deux ans plus tard, l'évêque Ballyet mourait de la peste dans cette lointaine résidence.
Né à Marnay, en 1700, il était entré dans l'Ordre des Carmes déchaussés, sous le nom de Frère Emmanuel de Saint-Albert, et avait été destiné aux missions que cet Ordre entretenait en Asie. Arrivé à Bagdad comme missionnaire, en 1729, il fut le premier consul nommé par la France dans cette résidence. Son sacre, en qualité d'évêque de Babylone, avait eu lieu à Malte en 1742. Ayant le goût d'un collectionneur, il s'était appliqué à recueillir les médailles de la Syrie et de la Perse, « sur les lieux mêmes où les monnaies des Séleucides et des descendants d'Arsace avaient circulé ». Ces derniers mots sont d'Adrien de Longpérier, qui, dans sa Description des médailles du cabinet de M. de Magnoncour (Avertissement), publiée en 1840, avait apprécié la « haute valeur » de la collection formée par l'évêque Ballyet.
Le frère de ce prélat, entré comme lui dans l'Ordre des Carmes déchaussés, en devint supérieur général, sous le nom de P. Symphorien. C'est à tort que Piraux, successeur de Ballyet dans le poste de consul de France à Bagdad, a été indiqué comme un neveu de l'évêque de Babylone et désigné par celui-ci pour son successeur présomptif ; au contraire, dans plusieurs des lettres de notre recueil, Ballyet se moque des agissements de Piraux et le qualifie de charlatan.
Le cachet de l'évêque Ballyet porte un écusson parti des armoiries de l'Ordre des Carmes déchaussés et d'un blason d'azur, au sautoir d'or.
Manuscrit numérisé -- Fonds général
Notes sur l'exemplaire en main
Demi-reliure basane verte
Mots clés matières
Mots clés personnes
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter la politique de confidentialité sur le lien ci-dessous.