Fonds général (Ms 1 à 507)

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1 à 507

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices

L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable. Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.

 

Cote/Cotes extrêmes

Ms 40 à 163

Ms 98 - Ordinarium ecclesiae Sancti Stephani Bisuntini

Cote/Cotes extrêmes

Ms 98

Date

Milieu du XIIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

80 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

208 × 169 mm

Notes sur la zone de l'édition et de l'histoire bibliographique de la ressource

Pro Deo : l'ancien Evêché de Bâle du IVe au XVIe siècle / éd. par Jean-Claude Rebetez ; en collab. avec Jürg Tauber, Reto Marti, Laurent Auberson et Damien Bregnard. - Porrentruy : Fondation des archives de l'ancien Evêché de Bâle ; Delémont : Editions D+P SA, 2006. - 327 p. : ill. - Cf. p. 220-221 et ill. 241

Notes sur la zone de la description matérielle

Parchemin

En marge, quelques grosses virgules à profils humains, dessinées à la plume et servant à marquer le début des paragraphes

Notes sur le contenu

Indication des prières à dire et des cérémonies à faire pour le Propre des saints, janvier-décembre (fol. 3-27), le Commun des saints (fol. 27-28) et le Propre du temps, commençant à l'Avent (fol. 28 vo-51).

Parmi les cérémonies pittoresques dont les règles sont indiquées, il y a lieu de remarquer :

Collection Enluminures

Détail folios :

Fol. 26 le cérémonial de l'élection et de la cavalcade du Pape des fous, par le bas clergé de Saint-Étienne, document publié par A. Castan dans les Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, 5e série, t. II, 1877, p. 399

Fol. 40 l'office dramatique du matin de Pâques, dans lequel trois chanoines, vêtus d'ornements blancs et ayant des voiles sur la tête et des vases précieux dans les mains, pour simuler les Maries, se rendaient au tombeau et en rapportaient un suaire comme témoignage de la résurrection de Jésus. Ce suaire, où figurait l'image du Christ mort, devint, au XVIe siècle, une relique dont l'ostension amenait, deux fois par an, jusqu'à 30, 000 personnes à Besançon

(Voir J.-J. Chifflet, De linteis sepulchralibus, p. 54, et Revue historique, t. I, 1876, p. 101.)

Fol. 52 « De missis per ebdomadam institute (sic) »

Fol. 53 vo « Quomodo et in quibus temporibus leguntur libri hystoriarum novi ac veteris Testamenti »

Fol. 54 « Qualiter debet fîeri luminare in ecclesia Beati Stephani per anni circulum, tam in feriis quam in festivitatibus »

Fol. 55 vo « In quibus festis debet fieri luminare majus »

Fol. 56 vo « De reliqui[i]s »

Fol. 57 « Ex offîcio matricularii ecclesie Bisuntine Beati Stephani : ea que debentur ei et que debet facere »

Fol. 58 vo « De pulsatione processionum »

Fol. 59 « Ex officio cruciferarii Beati Stephani et que debentur ei et que debet facere »

Fol. 59 vo « De tribus famulis Beati Stephani : de proven(n)tibus suis et quomodo sese debent continere in ecclesia et de foris »

Fol. 61 vo « Qualiter et quomodo debent fieri exequie mortuorum : in primis dicendum est de canonicis, postea de casatis »

Fol. 64 vo « De canonicis qui moriuntur extra civitatem »

Fol. 65 « De canonicis qui moriuntur in dyocesi Bisuntina et non sepeliuntur in cimiterio Bisuntino »

Id. « De canonicis qui decedunt extra dyocesim Bisuntinam, qui sunt in peregrinatione vel in scolis vel in ecclesiis suis cathedralibus. »

Fol. 65 vo « De casatis et obitu ipsorum, hoc est de comité Burgondie, de domino Montis Falconis, de vicecomite Bisuntino, de domino de Abans »

Sur les casati, membres de certaines familles vassales du siège métropolitain de Besançon, celle des comtes de Bourgogne entre autres, qui avaient l'obligation d'enterrer leurs morts à Saint-Étienne, voir A. Castan, Origines de la commune de Besançon, chap. III, 2.

Fol. 66 vo « De fratribus casatorum vel nepotibus vel parentum (sic) »

Id. « De nobilibus qui debent sepeliri vel qui requirunt sepulturam in cimiterio Bisuntino Beati Stephani, sicuti de Ceys, de Erguello, de Montemoreto et de aliis dicendum est et de marescallo. »

Fol. 67 « De nobilibus qui moriuntur in civitate et non sunt de civitate et de his qui morantur in civitate, qui debent sepeliri in cimiterio Bisuntino »

Fol. 67 vo « De nobilibus qui eligunt sepulturam suam in cimiterio Bisuntino »

Id. « De familiaribus presbiteris. »

Fol. 68 vo « De familiaribus qui decedunt extra civitatem »

Id. « De familiaribus clericis. »

Fol. 69 « De familiaribus qui decedunt in parochiis per civitatem Bisuntinam »

Id. « De laicis qui eligunt sepulturam suam in cimiterio Bisuntino. »

Fol. 69 vo « De anniversariis in quibus fit distributio »

Fol. 70 vo « Quot orationes debent dici quamdo (sic) fiunt anniversaria »

Fol. 71 « De distributionibus anniversariorum »

Fol. 71 vo « De processionibus defunctorum »

Fol. 72 vo « De prebendis que fiunt in sollempnitatibus per anni circulum »

Fol. 74 vo « De canonicis Salinensibus, qualiter debent fieri, hoc est S. Anatholii et S. Michaelis »

Id. « Qu[a]liter canonici Salinenses debent officiari in ecclesia Bisuntina Beati Stephani. »

Fol. 75 « De clericis sive presbiteris qui habent pensiones »

Fol. 76 Énumération des seize prébendes canoniales qui appartenaient en propre à l'église de Saint-Étienne (d'une écriture plus récente)

Fol. 76 vo Indication de quelques droits des dignitaires du chapitre. Ces dignitaires étaient : le doyen, le chantre, le grand archidiacre, le trésorier et le séchal. Il y avait aussi les subordonnés du chapitre : c'étaient le curé de Saint-André, paroisse du quartier Saint-Étienne, les vingt-deux clercs de la basilique, le marguillier, le gardien des privilèges, le porte-croix, le sommelier, le cuisinier, le boulanger et le charpentier

Même fol., les franchises du territoire des deux cathédrales sont ainsi formulées : « Hii qui morantur a Porta Nigra usque ad Portam Beati Stephani nichil debent de theloneo. Et famuli ecclesie et illi qui morantur in monte, tempore guerre, non debent ire extra villam cum civibus, sed debent custodire campanarium Beati Stephani de die et nocte, guerra durante. »

Ce Rituel date d'une époque où les chapitres de Saint-Jean et de Saint-Étienne, préposés à la desserte des deux cathédrales ainsi dénommées, étaient encore distincts, mais où leur fusion paraissait imminente. On y lit en effet (fol. 75) : « Stephanienses canonici, pro bono ecclesie sue meditantes quod si esset facta unio ecclesiarum S. Stephani et S. Johannis, nichil possent per se facere... » L'union ainsi prévue fut décrétée, en 1253, par le cardinal-légat Hugues de Saint-Cher : le Rituel se classe donc dans la période moyenne du XIIIe siècle. Sa rédaction primitive pourrait cependant remonter plus haut, et il serait possible d'y voir un remaniement du Rituel composé au XIe siècle par Manegaud, doyen du chapitre de Saint-Étienne, œuvre dont il est question dans la préface du Rituel postérieur d'Anatoile Durand (voir plus loin, no 105).

Au Rituel proprement dit, on a ajouté postérieurement : 1o un résumé des indulgences accordées par le pape Léon IX au grand autel de Saint-Étienne (fol. 77) ; 2o quelques textes relatifs à la conduite à tenir dans les églises en cas d'interdit jeté sur le pays qu'elles desservent (fol. 77 vo-80).

Sur le verso du premier feuillet de garde, on a copié, au XVe siècle, un catalogue des archevêques de Besançon (catalogue publié par Dunod, Histoire du comté de Bourgogne, t. I, preuves, p. IV-VI et Histoire de l'église de Besançon, t. I, preuves, p. III-V ; par P.-F. Chifflet, Acta SS., Jun. I, p. 680 ; par l'abbé Richard, Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, t. I, p. 566-568 ; et enfin par Holder-Egger, dans les Monumenta Germaniae historica, Scriptores, t. XIII, p. 372-373). Il manque à la présente copie la dernière phrase de l'article Berengarius et tout ce qui suit.

Autres notes

Numérisation partielle

Notes sur l'exemplaire en main

Reliure en carton, couvert de basane, du XVIIIe siècle

Table des matières

  • Têtes - 050 v° 6