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Date
Importance matérielle
Particularité physique
Dimensions
Histoire de la conservation
Un ex-libris manuscrit ancien découpé ; ex-libris de Jean-Baptiste Boisot au XVIIe siècle ; n°133 de l'inventaire après-décès de Boisot en 1694 ; « Ex bibliotheca Joan. Baptistae Boisot abbatis Sancti Vincentii Vesontini » ; bibliothèque publique de Saint-Vincent de Besançon au XVIIIe siècle (cote 161 H 19).
Présentation du contenu
Les cinq textes des "octo auctores" présents dans cet exemplaire sont : Distiques de Caton ; Ecloga de Théodule ; Facetus ; Chartula ; Anonymus Neveleti (Aesopus). Ce sont des textes d'auteurs antiques tardifs (IIIe-Ve siècles) ou médiévaux (Xe-XIVe siècles).
C'est l'imprimerie qui fixe la forme durecueil des "octo auctores"au XVe siècle et lui donne son nom. « Les textes ainsi réunis sont huit textes versifiés, à visée scolaire, destinés à faire apprendre le latin et la morale aux enfants par la mémorisation, puisque ces textes devaient être sus par cœur, apprentissage favorisé par la forme métrique. Ces textes sont des poèmes médiévaux, ou antiques dans une de leur forme médiévale, tous à forte consonance pédagogique ou religieuse. La plupart ont circulé de façon indépendante, avant d'être rassemblés en recueil, à l'époque du manuscrit » (Furno, 2014). Notre manuscrit du XIVe siècle en témoigne, avec ses nombreux commentaires glosés écrits de la même main que les textes étudiés.
Les nombreuses impressions des "octo auctores" aux XVe et XVIe siècles montrent que l'on continue à utiliser ces textes dans l'enseignement du latin, faute de textes pédagogiques humanistes adaptés ; de même Boisot au XVIIe siècle dresse aussi des listes de mots pour en faire les commentaires et rédiger des morales (ms 425-426, ms 413).
Les autres textes de notre recueil sont également destinés à l'enseignement ; la Chartula est l'exemple d'un texte monastique « utilisé pendant plus de trois siècles dans l'enseignement de la grammaire à l'université et dans les écoles : à ce titre, il a été appris et commenté par des générations d'étudiants avec d'autres œuvres formant les octo auctores » (Giraud, 2011).
Langue des unités documentaires
Bibliographie
Furno, Martine. « Un exemple de « toilette humaniste » d'un vieil outil : les Auctores octo morales de Jean Régnier et Thibaud Payen (1538) », dans la Revue de l'enssib, n°2, 2014. Disponible en ligne(consulté en 2016)
Giraud, Cédric. « Le De vanitate mundi d'Hugues de Saint-Victor et la tradition littéraire du contemptus mundi au XIIe siècle », dans Ugo di San Vittore. Atti del XLVII Convegno storico internazionale, Todi, 10-12 ottobre 2010, Spolète, CISAM, 2011, p. 67-92. Disponible en ligne (consulté en 2016)
Notes
Boisot, no 133. 161, H. 19
Collection Enluminures
Manuscrit numérisé -- Fonds général
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Présentation du contenu
Incipit : « Summula de Summa Remundi prodiit ista / Non ex subtili, sed vili scribimus istam / Eloquio ...» ; explicit : « Quos decantabis in Pasche nocte require. / Finito libro, sit laus et gloria Christo ; / Dextera scriptoris benedicta sit omnibus horis. »
Abrégé versifié de la Somme pénitentielle de Raymondo de Peñafort, par le Dominicain allemand Adamus Alderspacensis, théologien et spécialiste de droit pontifical. La bibliothèque conserve un autre exemplaire de cette « Summula summae » ou encore « Summa metrificata » sous la cote Ms 226 (vers 1450).
Bibliographie
Hauréau, Barthélémy. Notice et extraits de quelques manuscrits latins de la Bibliothèque nationale, II, 209-211 (1890-1893)
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