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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1 à 507

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 252 à 263

Ms 254 - Le Doctrinal de sapience, traduit du latin de Guy de Roye, etc.

Cote/Cotes extrêmes

Ms 254

Date

Milieu du XVe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

185 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

260 × 190 mm

Notes sur la zone de l'édition et de l'histoire bibliographique de la ressource

Cataldi, Annick. Présentation et édition d'une "Vie de sainte Marie-Madeleine" (manuscrit 254 de la Bibliothèque municipale de Besançon). - Maîtrise, Lettres modernes, Lyon III, 1979. - Edition des f. 165-185 du manuscrit

Vuillquez, Jacques. Etude sur le "Doctrinal de sagesse" attribué à Guy de Roye, d'après un manuscrit bisontin. - Maîtrise, Histoire, Besançon, 1968, n° 728

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier vergé au filigrane de la tête de bœuf

Écriture de plusieurs mains

Notes sur le contenu

Commence (fol. 1) : « Ce présent livre en fransoys est de grant prouffit et édificacion, et examinez et esprouvez à Paris par pluseurs maistres en divinité, et l'a fait escripre révérend Père en Dieu monseigneur Guy de Roye, par la miséracion divine, humble arcevesque de Sens, pour le salut de son âme et des âmes de tout son peuple... »

Détail folios :

Fol. 118 vo « Ce livre fut premièrement fait l'an de grace mil CCCIIIIxx et huit, et par le révérend Père en Dieu messire Guy de Roye, arcevesque de Sens ; mais, l'an suigant après, ung religieux de l'ordre de Clugny regarda et lut ledit livre bien et diligemment, et trouva qu'il estoit trop brief selon la matière, et y mist pluseurs exemples et pluseurs auctoritez et chappitres de docteurs et des maistres auctorisez... » — Finit (fol. 120 vo) : « ...Et Dieux, par sa grace, nous doint tellement nous et vous gouverner en ceste briefve vie, que nous puissons vivre et régner sans fin, in secula seculorum, c'est à dire ou siècle des siècles. Amen »

Fol. 121 vo « Cy commence le livre qui est le Jardin de amoureuse dévocion, auquel la sainte âme est appellée de son ami Nostre Seigneur Jhésu Crist. En l'abbaye de dévote religion fondée en ce mondain désert, c'est le jardin de vertueuse consolacion où le vray Dieu d'amours habite... » — Après seize chapitres en prose, vient (fol. 130) une pièce de vers en neuf couplets, sous le titre de : « Chanson amoureuse. » La formule finale est celle-ci (fol. 131) : « Cy fine le Jardin amoureux de dévocion, qui traicte comment la sainte âme doit amer nostre Saulveur Jhésu Crist, qui est le vray et seul amy. » — A la suite de cette formule vient encore (fol. 131 vo) un groupe de huit vers, intitulé : « Oroison du corps Nostre Seigneur Jhésu Crist », terminé par cet hommage du copiste

« Escript par humble dévocion,
Ayant de vous la contemplacion. »

Fol. 132 « Il est vérité ou livre dez Roys que David envoia ces gens d'armes en ung païs... »

Fol. 137 « Prenés en gré ceste exposition de Miserere mei Deus secundum; pardonnés, je vous pri, mon ignorance ; amendés, s'il vous plaist, ma deffaillance. Anime omnium fidelium defunctorum per misericordiam Dei requiescant in pace. Amen »

Fol. 138 « Cy après s'ensuivent les sept pseaulmes en fransoys : Domine, ne in furore tuo arguas me, neque in ira ; primus. »

Chaque strophe des sept psaumes est rendue en vers français, par un huitain dont voici le dernier (fol. 158 vo) :

« O, sire Dieux, je te prie,
De bon cuer entièrement,
Que ces sept pseaulmes soient
Tout à mon saulvement,
Si que je puisse estre
Au jour du jugement
De ceulx que diras :
Amis, venez avant!

Amen. »

Fol. 159 Légende Des dix mille crucifiés du mont Ararat, en vers français, débutant ainsi

« A la louenge et en l'onneur
De Jhésu Crit, nostre Sauveur,
Reconteray en briefve ystoire,
Affin que nous ayons mémoire,
Comment souflrèrent (sic) passion
Dix mil chevaliers de grant nom,
.......... »

Deux oraisons latines, en l'honneur des Dix mille crucifiés, terminent cette pièce (fol. 165).

Fol. 165 vo Légende de la Madeleine, en vers français, entrant en matière par les vers que voici

« Or escoutés, vous qui solez péchier, Car cy povez bon exemple trouver En moy pour vous envers Dieu réparez ;
Or entendés!
............ »

Les vers qui terminent le poème sont les suivants (fol. 185 vo) :


« ............
Car l'Escripture raconte, bien le say,
Comme te trouveray, ainsy le jugeruy.
Dieu par son plaisir
Nous doint si bien le nostre temps finir
Que cette gloire puissons tous acquérir,
Où la Magdalene vit tous jours sans morir. Amen. »

Ce volume a fait partie, au siècle dernier, de la bibliothèque de Cl.-R. Jardel (voir fol. 1).

Notes sur l'exemplaire en main

Cartonné