Chapitre métropolitain de Besançon

Parchemin

Les titres sont en grosse minuscule gothique, à l'encre rouge s'il s'agit d'une fête importante, à l'encre noire pour les fêtes moindres

L'objet principal de ce Rituel est d'indiquer les offices résultant de fondations pieuses qui s'accomplissaient dans l'église de Saint-Jean. C'est le calendrier du diocèse qui sert de cadre aux indications.

Il est fréquemment question dans ce Rituel des exhibitions des joyaux que l'on faisait, aux jours fériés, sur le maître-autel de Saint-Jean, lorsque l'on rendait visible la table d'or qui y était encastrée, monument provenant de la succession de Charlemagne (voy. l'opuscule intitulé : La table d'or de Saint-Jean de Besançon, dans les Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, 1864, p. 101-113).

Le mercredi des Quatre-Temps de l'Avent (fol. 46 vo), on célébrait la messe appelée Missus, à cause de l'évangile Missus est Gabriel, que l'on y récitait d'une façon dramatique, le diacre lisant le narré, et le dialogue entre la Vierge et l'Ange étant joué par un enfant de chœur déguisé en ange et par une jeune fille parée en vierge. De plus, on faisait descendre sur celle-ci une colombe, qui partait des galeries de l'église, où se trouvait un vieillard représentant le Père éternel. Cette cérémonie bizarre avait été fondée, en 1452, par les chanoines Hugolin Folain et Hugues Gazel ; elle se fit jusqu'en 1704. (Voy. Dunod, Histoire de l'Église de Besançon, t. I, p. 262-263, et Notice sur Hugolin Folain, dans les Mémoires lus à la Sorbonne, vol. d'Histoire, ann. 1864, p. 59.)

Au verso du plat inférieur de la reliure, il y a un feuillet de papier indiquant la part que chacun des curés et vicaires de la ville devait prendre, dans la cathédrale de Saint-Jean, à l'office de la fête de S. Jean l'Évangéliste.

Reliure du XVIIe siècle, en carton, couvert de veau, très détériorée