Fonds général (Ms 1005 à 1296)

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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1005 à 1296

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Bibliothèque municipale de Besançon

Présentation du contenu

Voir l'histoire de la conservation dans l'introduction et les appendices.
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Cote/Cotes extrêmes

Ms 1069 à 1126

Ms 1080 - « Dissertation sur... la ville d'Antre, en Franche-Comté », par Jean-Ferdinand Lampinet

Cote/Cotes extrêmes

Ms 1080

Date

XVIIe-XVIIIe siècle

Langue des unités documentaires

latin

Type de présentation matérielle et importance matérielle

71 feuillets

Dimensions et unité de dimensions

260 × 165 mm

Notes sur la zone de la description matérielle

Papier

Écriture de Ferdinand Lampinet

Notes sur le contenu

Mémoire sur l'utilité de la canalisation du Doubs, par Ferdinand Lampinet. — Réfutation du factum de l'archevêque de Besançon, Antoine-Pierre de Grammont, réclamant l'exercice de sa juridiction de prince de l'Empire : mémoire de Ferdinand Lampinet, retouché par Jules Chifflet.

Le premier mémoire a la forme d'une lettre adressée au conseiller d'État Nicolas-Joseph Foucault, par Jean-Ferdinand Lampinet, avocat au parlement de Besançon qui, dans le préambule, parle de sa jeunesse et de sa récente inscription au barreau. Il est visible, par le style de ce morceau et par l'écriture de la copie qui nous en reste, que l'auteur réel est Ferdinand Lampinet, ayant voulu, sur la fin de sa vie, donner un commencement de notoriété littéraire à son petit-fils. Cette dissertation fut faite en 1709, lorsque le Jésuite Dunod publiait la seconde édition de sa Découverte de la ville d'Antre, œuvre paradoxale dans laquelle on prétendait prouver que l'Aventicum des Helvètes était près du lac d'Antre, en Franche-Comté. L'auteur de notre dissertation ne fait que substituer une erreur à celle qu'il réfute, car il imagine que les ruines romaines du voisinage du lac d'Antre, ruines dont le P. Dunod avait exagéré l'importance, pourraient bien être celles de la bourgade d'Argentonaria, qui doivent, au contraire, être cherchées en Alsace.

Quant à l'utilité de la canalisation du Doubs (fol. 57), Ferdinand Lampinet insiste sur la facilité d'établir, au moyen de cette rivière, un trait d'union entre le Rhône et le Rhin : il rappelle le projet de canalisation qui avait été étudié en 1662, et qui ne fut abandonné que par crainte de voir des relations trop intimes s'établir entre la Franche-Comté, qui alors relevait de l'Espagne, et la France, qui dès longtemps convoitait la possession de cette province.

Le dernier mémoire (fol. 65) est une réfutation faite, au point de vue de la juridiction laïque du Parlement, par Ferdinand Lampinet et Jules Chifflet, tous deux conseillers de cette cour, des moyens de droit invoqués par l'archevêque Antoine-Pierre de Grammont, dans l'instance introduite par son prédécesseur Ferdinand de Rye, devant la chambre impériale de Spire, pour obtenir la résurrection de la cour archiépiscopale de régalie, annulée par le gouvernement municipal de Besançon (vers 1664).

Notes sur l'exemplaire en main

Demi-reliure