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Date
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Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Historique de la conservation
Le manuscrit a appartenu à Claude de Cordemoy (1628-1706), seigneur de Francalmont. Il s'agit d'un homme issu d'une famille anoblie de Vesoul. Son aïeul, Antoine Cordemoy, est notaire à Vesoul, tabellion général au Comté de Bourgogne. La génération suivante accède à la noblesse en 1600. Claude François de Cordemoy hérite de la terre de Francalmont de son frère Oudot. Il poursuit l'ascension sociale de ses prédécesseurs : abandonnant la robe, il s'illustre, en tant que soldat, pendant les guerres d'Italie. Ses exploits militaires et les services rendus par son frère Oudot, lui valent d'être fait chevalier par lettres patentes de 1656. La forte personnalité de Claude de Cordemoy marquera la vie d'Oricourt où il va régner en maître pendant cinquante ans. Il habite au château d'Oricourt durant la belle saison, avec sa première épouse, Anne de Bosredon, dame de Savigny et ses enfants. En 1700, Claude-François de Cordomoy, alors âgé de 74 ans, achète, moyennant finance, l'office de Lieutenant des maréchaux de France pour le bailliage de Vesoul. Cette charge lui donne le pas dans les cérémonies publiques immédiatement après les gouverneurs, lieutenants généraux et lieutenants des Provinces.
Notes sur la zone de la description matérielle
Papier
Notes sur le contenu
Manuscrit numérisé -- Fonds général
Détail folios :
Solin (Solinus, Caius Julius, 02..-02..), Recueil de faits remarquables f. 1
f. 1 : Table des 60 chapitres : « Incipiunt capitula in Solino de mirabilibus mundi. »
f. 3 : Incipit « Incipit prohemium in quo Solinus scribit Advento, amico suo, stilum et modum quem in prosecutione hujus operis vult tenere. Solinus Advento salutem. Cum et aurium clementia et optimarum artium studiis prestare te ceteris sentiam... »
f. 52 : Explicit « ...Ideoque non penitus ad nuncupationem suam congruere insularum qualitatem. »
Le traité de Solin est généralement connu sous le titre de Polyhistor ou Collectanea rerum memorabilium. Il est ici précédé d'une table des 60 chapitres qui le constituent : dans les imprimés, ce même texte est généralement coupé en 70 chapitres. C'est un recueil géographique et historique, largement inspiré de l'Histoire universelle de Pline l'Ancien.
Selon plusieurs auteurs de la Renaissance, un moine l'aurait abrégé en lui donnant une forme poétique en latin, avant le VIe siècle selon G. J. Vossiust, ou plus tardivement selon Fabricius qui cite le témoignage de Petrus Diaconus, attribuant à son homonyme Pierre Diacre l'interprétation en vers du polygraphe romain. L'original de cette version poétique est perdu, mais des extraits (Solini excerpta) sont conservés à la Bibliothèque royale de Bruxelles (KBR Ms 10066-77 R, f. 4 v°-65 : Iulii Solini Rerum collectaria, XIIe siècle). L'ouvrage de Solin forme l'un des éléments principaux du Livre du Trésor de Brunetto Latini au XIIIe siècle.
f. 52 Godefroi de Viterbe (Gottofridus Viterbiensis, 1133?-1191), Pantheon (fragment, 12e partie)
f. 52 : Incipit « De miraculis que olim fuere Rome et in quibusdam aliis civitatibus atque locis, et primo de Capitolio urbis Rome... »
f. 53 : Explicit « Arx imminet mari, quod mare stagnum vocant, quia objectu protente lingue stagnatur. Expliciunt decem miracula que olim fuere. »
L'auteur, évêque de Viterbe à partir de 1184, est historien et poète, également chapelain des empereurs Conrad III, Frédéric Ier et Henri VI. Le Pantheon (1190) est une histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu'à 1184, ouvrage en prose et vers composé postérieurement à Memoria seculorum (1185) et au Liber universalis (1187), dont de nombreux passages sont réutilisés. On en possède trois recensions, la première, entre 1185 et 1187, dédiée au pape Urbain III et à l'empereur Henri VI, la troisième achevée en 1190 (d'après le catalogue de la BnF).
f. 53 vo Jiménez de Rada, Rodrigo (1170-1247), Historia de rebus Hispaniae (Historia Romanorum)
f. 53 v° : Incipit « Prologus in historia Romanorum. Quia direptiones Herculis, quas gens misera pertulit Hesperorum, in superioribus capitulis declaravi... »
f. 60 v° : Explicit « Hispania flebilis remansit, omnium transeuntium pedibus concultata et variorum presidum tirannide lacerata. »
Cette Historia Romanorum fait partie de l'Historia de rebus Hispaniae ; elle est suivie par l'Historia Gothica du même auteur f. 80-173.
f. 61 Honorius Augustodunensis (1080 ?-1154 ?), Imago mundi.
f. 61 : Incipit « Incipit Mapa mundi. Ad instructionem multorum quibus deest copia librorum. Hic libellus edatur nomenque ei mundi mapa dicitur, eoque disposito, totius orbis in eo quasi in speculo conspiciatur...»
f. 72 v° : Explicit « ... Persarum cujus caput Stists. Finitur mapa mundi »
Honorius Augustodunensis est probablement écolâtre au monastère des bénédictins iroschots de Ratisbonne. Disciple de Saint Anselme de Cantorbéry, il est originaire d'Allemagne du sud ou d'Angleterre et non pas d'Autun mais plutôt d'Augsbourg (d'après le catalogue de la BnF). « Honorius Augustodunensis explique ainsi le titre donné à sa petite encyclopédie, Imago mundi : « Cet opuscule doit être publié pour l'instruction de tous ceux qui ne disposent pas d'une abondance de livres. Le titre d'Image du monde lui est appliqué, parce qu'on y verra la disposition du monde tout entier comme en un miroir. » Le livre se présente comme un miroir du monde, et plusieurs ouvrages qui se réclament du genre encyclopédique sont appelés Speculum, notamment le Speculum majus de Vincent de Beauvais. » (Dahan, 2009)
f. 73 Landulphe Sagax (Landulphus Sagax, 10..-10..), Historia Romana (Historia Miscella, fragment du livre 4).
f. 73 : Incipit « Bellum inter Romanos et Numantinos. Anno ab Urbe condita CCCCCC.XX., cum major pene infamia de federe apud Numantiam facto... »
f. 73 v° : Explicit « ... quod Romani tanquam sibi ac de se dictum exempli loco acceperunt »
f. 73 vo « Tractatus de antiquis edificiis et mirabilibus alme Urbis »
f. 73 v° : Incipit « Tractatus de antiquis edificiis et mirabilibus alme Urbis ; et primo de muris et continentibus in eisdem. »
f. 77 v° : Explicit « ... Caput vero et manus predicti ydoli ante palacium suum in Laterano, in memoria, fecit poni : quod modo Palla Sassonis falso vocatur a vulgo. Deo gratias. »
Cette description sommaire des monuments de Rome, qui appartient au Moyen âge, appelle le château Saint-Ange « Castellum Sancti Petri », en le faisant dériver d'un temple dédié à l'empereur Hadrien ; la statue de Marc-Aurèle y est représentée comme le monument votif de la république romaine à l'égard d'un paysan, qui, monté sur un cheval non sellé, fit la capture d'un roi oriental venu en ennemi ; le Colisée est indiqué comme un ancien temple du Soleil, etc.
f. 78-79 Blancs
f. 80 Jiménez de Rada, Rodrigo (1170-1247), Historia de rebus Hispaniae (Historia Ghotica)
f. 80 : Prologue « Incipit prologus in Cronicas Hyspanie. Fidelis antiquitas et antiqua fidelitas primevorum, doctrix et genitrix posterorum, credidit actibus immorari... » ; Incipit f. 80 v° : « Ut veritas Genesis attestatur quam Moyses scripsit ...»
f. 173 : Explicit « ...Hoc opusculum, ut scivi et potui, consummavi anno incarnationis Domini M.o CC.o XLIII.o, era M.a CC.a LXXX.a prima, anno XXVI.o regni regis Fernandi, V.a feria, pridie kalendas aprilis, anno pontificatus mei XXXIII.o, sede apostolica adhuc vacante anno uno, mensibus VIII.o, diebus X, Gregorio papa nono viam universe carnis ingresso. »
f. 173 : table des titres des 218 chapitres de cette chronique
Rodrigo Jiménez de Rada, archevêque de Tolède, dédie son texte sur l'histoire espagnole à Ferdinand III, roi de Castille et de Tolède (1217-1252). Cette Historia Gothica fait partie de l'Historia de rebus Hispaniae ; elle est précédée de l'Historia Romanorum du même auteur f. 53 v°-60 v°.
Notes sur l'exemplaire en main
Couverture parchemin du XVIIe siècle, traces de brides, filigrane des pages de garde avec armoiries de la Franche-Comté (Lion et billettes) et collier de la Toison d'Or, ex-libris manuscrit « Cl. Cordemoy » sur une page de garde
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