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Notes sur la zone de l'édition et de l'histoire bibliographique de la ressource
Le roman de Ponthus et Sidoine / éd. Marie-Claude de Crécy. - Genève : Droz, 1997. - CLVII-458 p. : ill. (Textes littéraires français ; 475). - L'introduction contient une description des manuscrits du roman dont le Ms 587, p. VIII-IX
Notes sur le contenu
Le premier ouvrage commence (fol. 1) : « Conter voeul une noble histoire, où l'on poroit bien aprendre moult de biens et d'exemple, car josnes gens doivent oir et entendre les bons fais et dis des anchiens qui orent moult d'aversités et de bien en leur tamps... » Il finit (fol. 80 vo) : « ... Le roy Pontus et la royne vesquirent assés longement et rennèrent au plaisir de leur pays, et puis furent en grand regret de leur peuple, mais ainsy est de la vie mondaine, que sy bon, ne sy biau, ne sy rice n'est qui au fort ne conviengne laissier ce siècle enfin. Amen. Explicit du bon roy Pontus. »
Une analyse de ce roman, faite d'après une édition en caractères gothiques, ouvre le tome K des Mélanges du marquis de Paulmy.
Le second ouvrage commence (fol. 83) : « Un jouvenciel apiellé Mélibée, puissant et riche, et une femme apellée Prudence, et de celle femme ot une fille. Avint ung jour qu'il s'ala esbatre et jouer, et laissa en ung lieu sa femme et sa fille, et les portes closes... » Il finit (fol. 106) : « ... Et vous pardonnons toutes injures et tous vos meffais, à celle fin que Dieux, au point de la mort, nous veulle pardonner les nostres. Amen. Explicit. »
C'est la traduction française du Liber consolationis et consilii, composé en 1246 par Albertano de Brescia. Cette traduction en prose fut faite, dans la première moitié du XIVe siècle, par un Dominicain du couvent de Poligny, Renaud de Louens, dont on a une traduction en vers de la Consolation de Boèce. (Voir plus haut, manuscrit no 422.) L'Histoire de Mélibée, à peu près telle que notre manuscrit la donne, est comprise dans le Ménagier de Paris, traité de morale et d'économie domestique composé vers 1393..., publié pour la première fois par la Société des bibliophiles françois ; Paris, 1846, 2 vol. 8o ; t. I, p. 186.
Le troisième ouvrage commence (fol. 108) :
« A révérend et vénérable,
Noble de mœurs, de sens estable,
Paistres de la plus noble église
Qui soit dedens Artois assise,
Homme enluminé de science,
Honneur, service et révérence.
..........»
Il finit (fol. 152 vo) :
« .........
Et s'en font puist sy bien garder
Que ly leux ne s'en puist farder ;
Mais puist sy bien garder son estre,
Que, pour sa paine et sa déserte,
En soit apparilliés ses lis
Lassus avesques les eslis. »
L' « Apparition de maistre Jehan de Meun » fut composée dans les dernières années du XIVe siècle, par Honoré Bonnet. On en connaît des textes où il y a alternance de vers et de prose : celui de notre manuscrit est entièrement versifié. V. Paulin Paris, Manuscrits françois, t. VI, p. 243-272.
Au fol. 152 vo est une note latine, par laquelle un possesseur du volume, nommé H. Colon, certifiait en avoir fait lecture entière une fois pendant chacune des années 1506, 1507, 1508 et 1509.
Période moyenne du XVe siècle. Papier vergé. 152 feuillets. 300 sur 212 millirn. Rel. bois, couvert de veau gaufré, du début du XVIe siècle : fleurs de lis dans des losanges. Traces de fermoirs. (Boisot, no 45. 51, E. 19.)
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