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Musée de la Résistance et de la Déportation

Non à Speidel ! / Fédération nationale des Déportés et internés, Résistants et Patriotes.- Paris : PPI, s.d., affiche

Cote/Cotes extrêmes

999.77.2829.56

Description physique

papier - H. 80.5 cm ; l. 60 cm ; H. 82 cm ; l. 62 cm

Localisation physique

Besançon ; Musée de la Résistance et de la Déportation

Particularité du document

affiche

Présentation du contenu

Non à Speidel ! / Fédération nationale des Déportés et internés, Résistants et Patriotes.- Paris : PPI, s.d Tête de mort portant casque allemand sur fond rouge avec en arrière plan poteaux d'exécution avec fusillés, ruines et cimetières. Sur les orbites de la tête de mort inscriptions : "Auboué Brest Tours Rouen Mont-Valérien Chateaubriant Nord-Montchanin Pas-de-Calais Montceau". Sur la bouche : "Fresne-Compiègne Auschwitz". Hans Speidel (Metzingen, 28 octobre 1897 – Bad Honnef, 28 novembre 1984) est un militaire allemand ayant servi comme général à la fois dans la Wehrmacht (Allemagne hitlérienne) et dans la Bundeswehr (Allemagne de l'Ouest). Hostile au système totalitaire nazi à partir des premières défaites, il est l'un des conspirateurs de l'attentat du 20 juillet 1944 ayant visé à tuer Hitler, tout en parvenant à échapper à une exécution capitale. Speidel est libéré par les troupes françaises le 29 avril 1945. Après le conflit mondial, il devient le premier Allemand à occuper un des principaux postes du commandement militaire de l'OTAN. « Affaire Speidel »: Des fils de déportés français refusèrent d'effectuer leur service militaire sous les ordres de celui qu'ils jugeaient comme l'assassin de leur père (en tant que chef de l'OTAN, Speidel avait un temps autorité sur les armées françaises). Vingt-deux d'entre eux furent arrêtés et envoyés en prison, dont treize à la prison de Fresnes. À la suite de nombreuses manifestations et de 14 mois de prison pour le premier d'entre eux, Claude Marty, ils finirent par obtenir gain de cause, et furent envoyés effectuer leur service militaire dans les territoires d'outre-mer et dans les colonies françaises d'Afrique, là où les troupes françaises n'étaient pas sous l'autorité de Speidel. Jean-Claude Faipeur, qui fut l'un d'eux, a écrit un livre relatant cette affaire, Crimes de Fidélité.

Autres données descriptives

Fédération nationale des Déportés et internés, Résistants et Patriotes Non à Speidel ! Auboué Brest Tours Rouen Mont-Valérien Chateaubriant Nord-Montchanin Pas-de-Calais Montceau Fresne-Compiègne Auschwitz

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34 - Monument et manifestation du souvenir