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« A la loupe » (2021)

Naître à Besançon : registres paroissiaux et état civil

Plan des paroisses de Besançon, 1P1 (1800 ?)

Les registres paroissiaux 

C'est l'ordonnance de Villers-Cotterêts en août 1539 qui crée les registres paroissiaux : avant cette date, il est impossible de savoir quand naissent les personnes. Ces registres paroissiaux sont des cahiers dans lesquels les prêtres sont tenus d'inscrire les baptêmes, les mariages et les enterrements.

Chaque paroisse devait avoir ses registres, même si elles se situaient dans la même ville. A Besançon, la ville était découpée en sept paroisses, chacune conservant donc ses propres registres (sans compter ceux des hôpitaux et les registres militaires). 

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Registre des baptêmes de la paroisse Saint-Pierre, GG168 (1543-1555)

A Besançon, le registre le plus ancien est celui des baptêmes de la paroisse Saint-Pierre. Il commence le 27 août 1543

Pour les autres paroisses, les registres les plus anciens remontent aux années 1580, et à 1604 pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste.

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Registre de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, GG11 (1697-1704)

Ces registres étant tenus par des prêtres catholiques, seuls y figurent les Bisontins de confession catholique : les protestants (quasiment inexistants à Besançon avant la Révolution française) et les juifs avaient leurs propres registres.

Par ailleurs, ces prêtres n'hésitaient pas à pointer du doigt certaines personnes concernées par les actes enregistrés lorsque leur naissance ou leur famille apparaissait comme non conforme aux règles établies. A Besançon, on conserve ainsi un registre de baptême dans lequel le prêtre a signalé les enfants nés hors mariages ou de mère célibataire par le dessin d'une main dans la marge.

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Table alphabétique des naissances illégitimes de la paroisse Sainte-Madeleine, GG137 (1700-1770)

Pour la paroisse de Sainte-Madeleine, on dispose même d'une table alphabétique des naissances illégitimes entre les années 1700 et 1770.

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Registre des baptêmes, mariages et sépultures pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste, GG6 (1685-1687)

A l'origine écrits en latin, les registres paroissiaux sont progressivement rédigés en langue française. A Besançon, le passage à la langue française a lieu à partir de 1685.

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Les registres d'état civil

Registre des naissances de la paroisse Sainte-Madeleine, 1E1 (an II)

A la Révolution française, on abandonne la tenue de registres paroissiaux pour l'enregistrement des naissances, mariages et décès au profit de registres d'état civil. Tenus par les mairies et rédigés par des officiers d'état civil, ces derniers enregistrent la vie de tous les administrés, quelles que soient leur confession religieuse et leur situation familiale.

On sépare les actes en trois registres : naissances, mariages et décès.

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Registre des naissances pour la première section, 1E128 (an VII)

A Besançon, les registres sont encore classés par paroisses jusqu'à l'an VI, puis par section du recensement de population de l'an VII à l'an XI.

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Registre des naissances pour la première section, 1E176 (an IX)

Par ailleurs, à partir de l'an IX, on abandonne la rédaction intégralement manuscrite de ces registres au profit de registres imprimés pré-remplis.

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Registre des naissances pour les années 1803-1804, 1E570 (1803-1804)

A partir de 1803, la tenue des actes d'état civil évolue : désormais, on ne tient plus trois registres (naissances, mariages et décès) par section mais trois registres pour la ville toute entière.

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Table décennale des naissances, mariages et décès pour la période 1803-1812, 1E303 (1803-1812)

S'y ajoute également la tenue d'une table décennale, qui recense pour une période de dix ans tous les actes de naissances, mariages ou décès enregistrés, classés par ordre alphabétique (complétée, à partir de 1902, par un ordre chronologique). 

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Registre des naissances de l'année 1887, 1E832 (1887)

Dernière évolution : les mentions marginales

A partir du milieu du XIXe siècle, on complète les actes de naissances par l'ajout dans la marge des actes d'informations sur la vie des personnes : mariages, divorces, décès, légitimations, adoptions par la Nation...

Ces informations sont très utiles lors de recherches généalogiques.

A Besançon, les mentions marginales se généralisent surtout à partir de la fin du XIXe siècle.

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Comment chercher un ancêtre né à Besançon ?

Pour l'Ancien Régime et la période révolutionnaire, il existe un moteur de recherche : il suffit d'entrer les noms et prénoms de la personne recherchée et les résultats s'affichent. 

Attention : parfois, le résultat ne donne pas directement l'acte recherché mais juste le registre. Il suffit alors de tourner virtuellement les pages jusqu'à trouver l'acte en question.

Registre des mariages de l'année 1806, 1E577

Pour un ancêtre né entre 1803 et 1918, les registres sont numérisés : il suffit de chercher le registre adéquat, puis d'y trouver l'acte. 

Voici un conseil pour simplifier les recherches : consulter en premier lieu la table alphabétique en fin de volume permet d’obtenir le numéro de l'acte d'état civil, ce qui est très utile quand la date de naissance et la date d'enregistrement de l'acte sont différentes.

Registres d'état civil numérisés : 1803 - 1918 

Pour un ancêtre né après 1919, il faut adresser une demande au service d'état civil de la ville de Besançon, qui possède encore les registres. En effet, ceux-ci sont confiés aux Archives municipales avec un délai de cent ans.

Demande d'acte de naissance au service d'état civil de Besançon

Vous pouvez aussi consulter "Retrouver ses ancêtres", le guide de généalogie des Archives municipales

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