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« A la loupe » (2015)

Besançon au fil de l'eau

Besançon-les-Bains : affiche du syndicat d'initiative (AM Besançon 4S3)

Besançon a toujours été difficile à alimenter en eau potable, ce qui peut sembler paradoxal pour une ville traversée par le Doubs !  Les documents conservés aux archives municipales permettent de retracer une véritable épopée au fil des siècles.

Le Doubs n’a jamais été utilisé comme une ressource d’eau potable, quelle que soit la période historique étudiée. Les crues nombreuses charriant des déchets et des limons, l’irrégularité du débit, puis au XIXème siècle les déversements des activités industrielles et artisanales, ont provoqué une méfiance quant à la qualité de cette ressource en eau qui aurait été facile à exploiter.

Sources d'Arcier

Dès l’époque gallo-romaine, vers 170 après JC, un aqueduc approvisionnait la ville en eau à partir des sources d’Arcier, situées à environ 10 km de Vesontio (Besançon).

Une galerie souterraine amenait l’eau dans la ville qui était alors dotée d’un véritable réseau de distribution d’eau et d’assainissement.

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Vestiges de l'aqueduc romain vers Arcier

Cet aqueduc disparaît probablement au Vème siècle avec les grandes invasions barbares.

Du Moyen Age jusqu’au XIXème siècle, les habitants de Besançon doivent se tourner vers les sources de Fontaine-Argent et celles de Brégille pour avoir accès à l’eau. La rivière est un obstacle pour acheminer la précieuse ressource dans la Boucle. 

La construction du Pont de Brégille en 1689 permet d’amener l’eau par une nouvelle canalisation et assure l’approvisionnement des fontaines de la ville. En effet, seul le pont Battant permettait d’accéder au centre de la ville jusqu'à cette date.

Fontaine des Carmes

Il faut attendre 1854 et la reconstruction de l’aqueduc d’Arcier pour que la situation s’améliore. La ville se dote alors d’un nouveau réseau de distribution d’eau et d’assainissement, et le complète en construisant des réservoirs.

Des fontaines plus nombreuses et plus belles sont aménagées. Les premières fontaines étaient bien souvent de simples cuves en bois qui permettaient aux habitants de se procurer de l’eau potable.

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Fontaine de la place du marché

Parmi les fontaines remarquables que l’on peut toujours admirer, la plus ancienne est celle des Carmes (achevée en 1566). La fontaine de l’hôtel de ville date de 1567, celle du collège de 1732.

Enfin, la belle fontaine de la place de la Révolution a été édifiée en 1854 pour célébrer le retour des eaux d’Arcier.

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Inauguration de la station de pompage de Chenecey (1969). Photo Bernard Faille

Tout au long du XXème siècle, le service des eaux de la Ville cherche de nouvelles ressources en eau : captage des eaux des alluvions du Doubs aux Prés-de-Vaux en 1922, captage des eaux de la Loue en 1969, etc.

Aujourd’hui le réseau dessert l’ensemble de la ville et plus de 50 000 m3 d’eau sont distribués tous les jours.

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Exposition virtuelle "Histoire d'eau"

Pour en savoir plus

Consultez l’exposition virtuelle "Histoire d'eau" sur l’approvisionnement en eau de Besançon.

Les archives municipales concernant le « régime des eaux » peuvent être consultées dans la sous série 3N.

L’ouvrage « Histoire d’eau, des sources d’Arcier à la Bisontine » (Archives municipales de Besançon, Les Editions du Sekoya, 2009), est disponible dans les bibliothèques municipales.

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