Expositions virtuelles > Un dimanche à Besançon-les-Bains (2015)
Les spectacles dans la ville
Le théâtre
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le théâtre à Besançon est un divertissement plutôt populaire. La saison théâtrale se tient d’octobre à mars et débute souvent par une représentation de l’opéra-comique de Halévy : Les Mousquetaires de la Reine.

Si Besançon dispose d'une troupe permanente d'acteurs, jugée médiocre par de nombreuses critiques de journaux, des troupes itinérantes viennent également se produire.
La plus prestigieuse d’entre elles est celle de Sarah Bernhardt, qui a joué avec sa troupe du Théâtre de la Renaissance La Dame aux camélias le 29 septembre 1897.
Le cirque

Afin de ne pas concurrencer le théâtre, les spectacles de cirque se déroulent entre mars et octobre. Jusqu’en 1914, ils se composent essentiellement de numéros équestres permettant d’admirer la grâce et l’élégance des écuyers.
Dans les années 1920, ils changent : le cheval est remplacé par des animaux sauvages et exotiques, qui sont aussi présentés dans leur ménagerie en dehors des représentations ; les numéros acrobatiques effectués à moto ou à bicyclette ont alors beaucoup de succès. Entre 1928 et 1931, des compagnies de renommée mondiale telles que Knie, Gleich, Pinder ou Barnum viennent se produire à Besançon.
Les spectacles forains

La fête foraine de Besançon, familiale et très populaire, se déroule chaque année en juillet, du début du mois jusqu’aux alentours du 20. Elle se tient sur le terrain des Remparts Dérasés. Outre les stands de tir, de chamboule-tout, de billard, de loterie et de confiseries, les visiteurs peuvent s’amuser dans des manèges tels que carrousels, chenilles, grande roue et montagnes russes.

Un type d’attraction est emblématique du début du XXe siècle : les exhibitions de phénomènes ou "zoos humains". Le public est invité à découvrir des êtres humains dotés de malformations ou de talents particuliers.

Ces spectacles seront progressivement délaissés puis interdits à partir des années 1950, lorsqu'il sera prouvé qu'ils n'étaient que des canulars ou que les malformations humaines avaient une explication scientifique (maladies génétiques).
L’apparition du cinéma

Le mercredi 6 mai 1896, des images animées sont projetées pour la première fois à Besançon, dans une maison située au numéro 7 du square Saint-Amour. A raison de cinq séances par jour pour un prix d’entrée fixé à 1 franc, le public peut voir des images animées qui suscitent curiosité et intérêt.

En 1934, les cinémas recensés à Besançon sont :
- L’Alca cinéma, 18 rue des Chaprais (900 places avec balcon).
- Le Building ciné, rue Proudhon (480 places avec galeries).
- Le Central cinéma, 59 rue de Granges (700 places avec deux balcons).
- Le Cinéma de l’Union, rue Ronchaux (500 places).
- Le Cinéma de la Maison du peuple, rue Battant (350 places)
Accéder aux autres parties : Les jours de fêtes ; Musées et bibliothèques ; Se promener et se dépenser ; Bons baisers de Besançon