Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

 Expositions virtuelles > Journaux des tranchées (2015)

La Roulante

La Roulante n°12, 1er février 1917

Le 369e régiment d'infanterie, constitué en 1914 lors de la mobilisation et qui participe dès octobre 1914 à la guerre de tranchées dans le secteur de Pont à Mousson (Le Bois le Prêtre) a eu trois journaux de tranchées : Le Petit Voisognard (déjà présenté), Latsiplume et enfin La Roulante.

Voir le journal (3 numéros) 

(n°12)

Bils, dessinateur de presse

Polycopié sur 4 ou 8 pages de 25 x 32 cm, La Roulante paraît de 1916 à avril 1917. Les dessins qui illustrent ses quinze numéros sont signés "Bils". Il s'agit du peintre et caricaturiste Claude Bils (1884-1968), sergent au 353e R.I. 

Voir le journal (n°12) 

Formé à l'Ecole des Arts décoratifs de Paris, il est dessinateur de presse avant-guerre et poursuit sa carrière après 1918. Il publie des dessins humoristiques sur le cirque, le théâtre, la faune de Montmartre, ainsi que des caricatures violentes sur la vie politique et le monde de la justice ; c'est aussi un peintre de paysages.  

 

Voir le journal (n°15)

(n°12)

Pendant la Première Guerre mondiale, il dessine la vie du front (la Bibliothèque de Documentation Internationale Contempo- raine à Nanterre conserve de lui des dizaines de dessins). La revue illustrée parisienne Le Miroir a publié le 9 janvier 1916 une photographie où l'on voit Bils dessinant un prisonnier allemand.

Voir le journal (n°12) 

(n°15)

La « soupe » et la cuisine roulante

Le titre de ce journal est une allusion à la cantine itinérante des militaires en campagne. La « soupe », qui par extension désigne le repas du poilu, est en effet l’une des préoccupations principales du soldat, lui apportant un moment de réconfort attendu sur le front.

Les rédacteurs de La Roulante ne semblent en revanche pas être des cuistots, à l’inverse d’une autre gazette, Les Cahots de la roulante, qui était publiée par un caporal-fourrier du 252e RI de 1916 à 1918 (il sera tué en octobre 18) et portait comme sous-titre de ses premiers numéros : "Journal des cuistots du front". 

Voir le journal (n°15) 

(n°12)

Installée à l’arrière front, la cuisine roulante transporte les vivres du jour qui sont cuisinées par des cuistots désignés parmi les soldats.

Pour approvisionner les combattants restés en première ligne, les hommes de corvée de soupe parcourent parfois des kilomètres dans les boyaux boueux et sous la mitraille pour atteindre la cuisine roulante, et ramener dans des bidons la soupe et le café, qui arrivent évidemment froids sur le front. 

Voir le journal (n°12) 

(n°12)

Les conditions de vie sur le front

Le beau dessin de Bils met en évidence les conditions climatiques rudes auxquelles sont confrontées les poilus, et notamment le froid contre lequel il est difficile de se protéger dans les tranchées et avec un équipement insuffisant

Voir le journal (n°12) 

(n°13)

Une fois encore, c’est sur le ton de l’humour que ces conditions dramatiques sont évoquées, sans apitoiement, par le biais d’un jeu de mot sur la relation avec l’ennemi, le « Boche », typique de l’esprit des journaux de tranchées.

Voir le journal (n°13) 

(n°15)

On distingue par ailleurs une partie de l’équipement du poilu de gauche : la musette, la cartouchière et une boîte rectangulaire caractéristique, qui servait au rangement du masque à gaz.

Voir le journal (n°15) 

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter la politique de confidentialité sur le lien ci-dessous.