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 « A la loupe » (2014)

Plans anciens de Besançon

Voici la porte de Charmont en 1618, à l'emplacement de l'actuelle place Leclerc. Remaniée ensuite par Vauban, c'est l'un des symboles de la ville jusqu'à sa démolition dans les années 1930.

Grâce aux plans anciens, on voit la ville se transformer petit à petit, de l'Antiquité à aujourd'hui. 

L'image à la loupe

Le pont Battant construit par les Romains résiste jusqu’à la guerre de 1940 ! Il est situé sur une route commerciale importante qui relie les Flandres à l’Italie, et sur la voie fluviale du Doubs (Dubius) qui relie le Rhône au Rhin.

Antiquité (plan du XVIIIe s.)

La ville gallo-romaine s’étend sur une grande partie de la Boucle, le long de la Grande rue (le cardo), et après le pont Battant. La rue d’Arènes garde le souvenir des arènes romaines (106x130m, 21 m de haut), ici reconstituées.

L’amphithéâtre a servi de carrière de pierre pour la construction des fortifications Vauban au XVIIe siècle, puis de l’hôpital Saint-Jacques et de l’Eglise de la Madeleine.

Antiquité (plan de 1839)

Après la première vague de grandes invasions au IIIe s., la cité se contracte à l’intérieur de ses remparts. Au Moyen Age, il subsiste deux noyaux urbains, autour de la cathédrale et autour du pont Battant.

A partir du XIIe siècle, des maisons réapparaissent tout le long de la Grande rue, mais selon un tracé moins rectiligne que celui des Romains.

Antiquité (plan fin XIXe s.)

En 1575, voici la première représentation de la ville, publiée dans un atlas allemand des principales villes d’Europe. Le pont Battant est surmonté de constructions sur chaque pile, à la mode médiévale.

1575

1598 (copie du précédent)

Cette première représentation insiste sur la boucle du Doubs. Par la suite, on reprendra presque toujours la même orientation pour les vues de la ville.

XVIe s. (copie du précédent)

Le territoire de la commune englobe la forêt de Chailluz qui fournit des ressources en bois très précieuses pour la ville. Le gibet est installé à l’orée de cette forêt.

XVIe s.

Voir tous les plans du XVIe s.

Chifflet publie Vesontio en 1618, un hommage littéraire aux origines antiques de Besançon. Il inclut plusieurs gravures, dont ce plan détaillé avec les légendes des bâtiments.

1618 (Vesontio)

On a ici une copie manuscrite et coloriée du plan de 1618, dans une chronique de la ville datant du XVIIIe s.

Cette vue montre le quartier capitulaire, le long de la rampe menant à la citadelle, juste avant sa destruction à partir de 1674, pour consolider la citadelle. Le front Saint-Etienne remplace alors l’église Saint-Etienne construite en 1038.

1667

Recueil de plans et vues sur la Franche-Comté.

Les fortifications bastionnées existent déjà avant la conquête française de 1674, mais Vauban les remanie ensuite fortement : fort Griffon, bastions de la Boucle, citadelle.

1668

La citadelle est déjà bastionnée par les Espagnols, mais les remparts de la Boucle sont encore médiévaux, sur le modèle de la tour de la Pelote.

XVIIe s.

Cette vue cavalière montre le conquérant Louis XIV mis en scène devant le plan de 1575, avec une citadelle bastionnée toutefois. La légende raconte qu’il aurait dîné sur une table en pierre encore visible dans le parc de la Grange Huguenet. Les deux routes au premier plan mènent à la porte de Charmont, actuelle place Leclerc.

1677 (copie du plan de 1575)

1683 (copie du précédent)

Les travaux de fortification de Vauban sont achevés : à la citadelle, le front de secours et le front Saint-Etienne, le fort Griffon comme une seconde citadelle, et les bastions autour de la Boucle.

XVIIe s.

Voir tous les plans du XVIIe s.

Le plan-relief de Besançon date de 1722. Il nous montre la ville quelques années après la conquête française. L'hôpital Saint-Jacques et le quai Vauban viennent juste d'être construits, et un arc de triomphe à la gloire de Louis XIV se dresse entre le pont Battant et la Grande rue entre 1693 et 1776.

1722

La promenade de Chamars est aménagée entre les remparts de la gare d’eau. Elle prolonge les jardins de l’intendance (actuelle préfecture) et ceux de l’hôpital Saint-Jacques.

1770 (copie de 1878)

Cette partie de la ville est un cul-de-sac car les militaires interdisent la construction de ponts, pour conserver l’avantage défensif du site remarqué par Jules César.

1786

La rue du polygone, entre la Butte et les 408, tire son nom d’une fortification bastionnée. On voit ici les trajectoires des tirs qui expliquent la géométrie de ces fortifications.

1788 (copie du précédent)

On retrouve l’implantation des bâtiments actuels de la citadelle, et aussi les piles d’un pont amovible du côté du front de secours.

XVIIIe s.

Voir tous les plans du XVIIIe s.

Ce « projet d’embellissement » propose d’aménager des barrières et des tourniquets autour de la place du marché (place Labourée). Des marques au sol servent pour les revues de troupes.

1812

Au cours du XIXe siècle, l’armée autorise la construction de plusieurs ponts qui permettent le développement de la ville hors de la Boucle et Battant.

Le premier pont des Chaprais/ St Pierre dit “fil de fer” a été mis en service en 1838 alors que la passerelle Denfert-Rochereau, située 250 m en aval, date de 1941. Le pont Schwint (ex Denfert-Rochereau) mène à la place Saint-Pierre en passant par la caserne Saint-Pierre (la médiathèque Pierre Bayle). La passerelle de Bregille est démontable en cas de siège.

Années 1820

Suppression de plusieurs retenues d’eau servant à des moulins, pour arriver à la configuration actuelle de la rivière avec deux digues à Saint-Paul et à Tarragnoz.

Les annotations sont du docteur Rolland, dont la bibliothèque a acheté la collection de cartes au début du XXe siècle.

1822

Reliefs et cultures autour de la ville, fort de Bregille et lunettes de Chaudanne et de Trois-Châtels.

1830-1840

De nombreux et vastes jardins subsistent encore dans la Boucle, de part et d’autre de l’axe de la Grande rue. Le pont Saint-Pierre va permettre l’urbanisation de cette partie de la ville.

1848

Sur le deuxième plan, la gare Viotte (1855) a été ajoutée.

1800-1850

XIXe s. (copie de la précédente)

La gare Viotte est placée en hauteur sur le trajet du train qui va à Strasbourg. La ville étudie le moyen d’amener le train au centre-ville, ici un trajet qui préfigure le tramway sur le pont Charles de Gaulle.

1852

Le tracé des routes hors de la ville a déterminé le réseau des rues actuelles dans les quartiers. Certaines maisons figurées existent encore et sont aujourd’hui noyées dans le tissu urbain.

1862

Détail des maisons avec la numérotation des rues (service municipal de l’urbanisme).

1872 (mise à jour du plan de 1815)

Le quartier des Chaprais s’est développé au pied de la gare. Les prisons de la Butte sont construites, et le pont Canot est tout neuf.

1883

Cette cartographie de l’épidémie de fièvre typhoïde de 1885-1886 fait apparaître les déplacements des habitants dans l’agglomération.

1883 (même plan que le précédent)

Plan des lignes de tramway de la CTEB (compagnie des tramways électriques bisontins). Mise en service en 1896.

1896

Voir tous les plans du XIXe s.

Le tracé du « tacot » (train local) pour Vesoul a été ajouté. La carte est publié par C. Lardier, également éditeur de cartes postales.

1904 (copie du précédent)

Plan de la ville édité en carte postale, avec les bannières des anciens quartiers.

1904-1930 (copie du précédent)

Des bouleversements du côté de l’Ecole nationale d’horlogerie (lycée Jules Haag), et surtout de la nouvelle avenue Siffert construite sur les décombres des anciens remparts. Les portes d’Arènes et de Charmont ont aussi été détruites pour désenclaver la Boucle et faciliter la circulation, car la ville s’étend désormais hors des remparts.

1937

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