Atelier audiovisuel de la direction de la Communication (aujourd'hui disparu) : 249 films documentaires réalisés par ce dernier entre 1978 et 2010.

2 medias répartis dans 2 lots

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

593W1-593W249

Date

1978-2010

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives municipales et communautaires de Besançon

Importance matérielle

249 article(s)

Origine

Direction Communication

Modalités d'entrées

Versement du 18/02/2010.

Présentation du contenu

Le fonds 593W a été versé le 18/02/2010 par l'Atelier audiovisuel de la direction de la Communication de la Ville de Besançon. Il comprend 2 parties distinctes :

- D'une part, les masters de 456 films documentaires/rushs effectués par l'Atelier entre 1978 et 2010, encore conservés aujourd'hui sur leur support original (analogique en U-Matic, SP, BVU+SP, BETA+SP, 1 pouce, pouce (N/B), Hi-8, cinéma 8mm, 16mm, etc).

- D'autre part, 2 disques durs identiques de 2 To (un lisible par les PC Windows et l'autre par les ordinateurs Mac de la marque Apple) comprenant 455 des 456 films/rushs réalisés. Un document n'a pas pu être migré : la lecture de son support en pouce N/B suppose un magnétoscope des années 1970 dont on ne dispose pas. Il s'agit du témoignage en 1977 d'un chilien réchappé des geôles de Pinochet et réfugié à Besançon. Excepté ceux qui existaient nativement sur support numérique, les masters originaux ont donc fait l'objet d'un important travail de migration et de montage vidéo par Josette-Alice BOS, responsable de l'Atelier audiovisuel. Ayant conservé tous les lecteurs d'origine, elle a pu numériser en format DV-CAM la plupart des films existant sur support analogique. Madame BOS a également réalisé un instrument de recherche, détaillant avec précisions le document d'origine et le fichier numérique après sa migration. Ce fichier Excel est consultable en bas de cette page. Certains films restent plus sommairement décrits, notamment en l'absence de génériques : des informations comme l'année de réalisation, le nom du réalisateur ou celui du producteur n'ont pu parfois être identifiées.

 

Une fois arrivés aux Archives municipales, ces disques durs ont fait l'objet d'un traitement approfondi afin de pouvoir les rendre consultables par les internautes. Il est intéressant de citer certaines de ces travaux :

- La conversion des fichiers vers le format pérenne et standard .mp4.

- L'élimination des doubles et des rushs de films repris dans une version achevée : des 455 documents originels laissés par l'Atelier audiovisuel qui représentaient 1,4 To de données, il n'en reste plus que 249, correspondant à un volume d'1,1 To.

- Le choix des films qui seront visualisables ou non par les internautes. Ce choix s'est fait en fonction de l'intérêt historique et de la propriété (producteur) du film.

 

Dans l'instrument de recherche qui découle de ce travail, sauf quelques exceptions, chaque fichier électronique possède sa propre cote. Le choix a ainsi été fait de diviser un DVD en plusieurs cotes, chaque fichier de celui-ci se voyant en attribuer une distincte. Chaque film documentaire est présenté de la même façon : titre officiel ou non-officiel (résumé), lieu et année de tournage, durée en minutes, couleur ou noir et blanc, réalisateur, parfois pour un auteur particulier, et producteur.

 

A noter : les archives papier (scénarios, synopsis, montages financiers) relatives à ces films correspondent au fonds 322W versé le 26/05/2004 (11,80 ml ; 79 articles).

 

Conditions d'utilisation

Droits réservés aux Archives municipales et communautaires de Besançon.

Existence et lieu de conservation des originaux

Archives municipales et communautaires de Besançon

Notes

Les fichiers électroniques de ces films sont conservés sur le serveur "biblinum", dans le dossier "Archives", sous-dossier "593W_Atelier audiovisuel".

Cote/Cotes extrêmes

593W1-593W249

Date

198-2009

Particularité physique

electronique

Évaluation, tris et éliminations, sort final

conservation

Conditions d'accès

Communicable

Cote/Cotes extrêmes

593W44-593W71

Date

1982-2000

Évaluation, tris et éliminations, sort final

conservation

Conditions d'accès

Communicable

Cote/Cotes extrêmes

593W44-593W47

Date

1982

Évaluation, tris et éliminations, sort final

conservation

Conditions d'accès

Communicable

Entretien Fred Lip : documentaire final, 50 min. Joëlle Mauerhan résume l'histoire de l'entreprise et la carrière de Fred Lip (00 :03). Durant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise se délocalise à Valence (01 :47). A la libération, Fred Lip, en récupérant l'usine de la rue des Chalets à Besançon, est libre de moderniser l'entreprise comme il l'entend (03 :20). En 1949, il lance la première chaîne de montage de montres automatisée (04 :27). Lip est aussi la première entreprise à concevoir une montre électrique, dans un laboratoire tenu secret, au début des années 1950 (05 :57). Cela conduit à des partenariats avec les fabricants de piles américains, l'agence de communication Publicis, l'académie des sciences et la société Elgin, et provoque dans un premier temps l'hostilité de l'horlogerie suisse et française (09 :16). Des investisseurs suisses entrent ensuite au capital de Lip (13 :45). Un effort considérable, par rapport à la concurrence, était consacré à la publicité et au service après-vente (16 :30). Fred Lip, suite à ses voyages d'étude, crée également un bureau de normalisation de l'horlogerie (20 :05). Il crée enfin « l'usine de [sa] vie » à Palente en 1960 (20 :58). On y développe l'usage des matières plastiques, et presque toutes les fabrications de pièces sont internalisées (24 :26). Un grand nombre d'ingénieurs y travaillent, dirigés par Paul Georges (25 :30). En 1964-1965, ce dernier met au point un prototype de montre à quartz, commercialisé à partir de 1970, en même temps que la firme japonaise Seiko (26 :54). Fred Lip parle ensuite de la fierté des ouvriers de son entreprise, de l'ambiance qui régnait dans l'usine, et de ses rapports avec les délégués syndicaux (29 :57). Il quitte l'entreprise en 1971 à l'âge de 65 ans, la laissant aux mains de ses dirigeants suisses (31 :52). Le climat avait toutefois changé depuis Mai 68, et Fred Lip met en cause les syndicalistes, notamment Piaget (33 :30). Il évoque la séance du conseil d'administration du 5 février 1971, jour de son départ, et les marques de respect exprimées par les syndicalistes Charles Piaget et Noëlle Dartevelle (36 :05). Les investisseurs suisses n'ont selon lui rien fait pour maintenir l'entreprise, il soupçonne même qu'ils aient souhaité la couler (38 :48). Un an après son départ, Fred Lip annonce d'ailleurs au conseil d'administration la faillite à venir (42 :28). Il estime que Piaget et la CFDT ont voulu avec Lip donner à la France le goût de l'autogestion, pour mener « une révolution sans sang » (43 :30). L'ancien patron aurait préféré que l'usine perdure, mais critique un mouvement basé sur un vol (45 :29). Il considère que les grévistes auraient dû lui demander de revenir, et dit qu'il aurait accepté (47 :16). Pour sauver Lip, il aurait fallu faire ce qu'il a refusé plusieurs fois, produire une montre standardisée et en inonder le marché (47 :38). Dès sa sortie de l'école d'horlogerie, à 19 ans, Fred Lip avait d'ailleurs annoncé qu'il voulait révolutionner ce « métier de vieux » et fonder la première usine horlogère moderne (48 :53).

Cote/Cotes extrêmes

593W44

Date

1982

Particularité physique

electronique

Évaluation, tris et éliminations, sort final

conservation

Conditions d'accès

Communicable