Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

 « A la loupe » (2021)

"Besançon photographiée, portrait d’une ville (1960-2000)"

Cette exposition est organisée par les Archives municipales et communautaires de Besançon du 20 novembre 2021 au 15 janvier 2022. 

Elle met en valeur deux fonds : 6Fi et 26Fi, correspondant aux clichés pris par le photographe de la Ville Jean-Paul Tupin durant sa carrière professionnelle entre 1967 et 2004

Ses photographies ont alimenté Le Besançon votre ville (BVV) édité à partir de 1967, les publications des services municipaux (dépliants, affiches…) et celles de l’Office de tourisme

Téléchargez le catalogue de l'exposition : 

Vue aérienne du lycée Jules Haag et de l’ancienne Compagnie des Compteurs (CdC), [1980-1990] (AMB, 6Fi64-02)

Le service des Archives a récupéré ces fonds en 2010. Sur un ensemble de 28 000 images, 120 ont été exposées pour leur intérêt documentaire, plutôt que pour leur esthétisme ou leur côté artistique. D'autres documents d'archives viennent compléter ces fragments d'histoire non contextualisés : plans, affiches, maquette, prospectus publicitaires, objets promotionnels, etc.

I. Les bouleversements urbanistiques.

La construction de Planoise.

Les premiers immeubles du quartier des Epoisses sortant de terre, avec au premier plan l’ancienne ferme Humbert, 1968 (AMB, 6Fi380)

Face au quasi doublement de la population bisontine durant les Trente Glorieuses (63 508 habitants en 1946 contre 120 315 en 1975), on décide de construire une nouvelle ville pour répondre au manque de logements. La campagne de Planoise, seulement peuplée de quelques fermes et maisons individuelles, est retenue.

Et à partir de 1965, un grand ensemble d'immeubles sort de terre. Planoise est alors perçu comme d'une grande modernité pour les nouvelles familles bisontines issues de l'exode rural : le quartier offre des appartements spacieux avec de nombreuses pièces bien séparées, le chauffage central, une salle de bain indépendante…

Le plan de circulation de 1974

La Grande Rue avant les travaux de piétonisation, [1970-1974] (AMB, 26Fi91-27)

Dès le début des années 1970, des voix s'élèvent à Besançon contre le « tout-voiture », c'est-à-dire la place primordiale accordée à l’automobile. 16 000 véhicules empruntent quotidiennement les rues étroites du centre-ville, sans oublier les grands parkings places du Huit Septembre et de la Révolution. 

Ce trafic automobile engendre du bruit et des embouteillages, mais aussi une pollution flagrante comme en témoignent les façades noircies de la plupart des immeubles. 

La place du Huit Septembre après les travaux d’aménagement piétonniers, 1975 (AMB, 26Fi43-30)

Un premier plan de circulation est donc mis en place par la municipalité en 1974. Il instaure les premiers secteurs piétons Grande rue, rue Bersot, places Pasteur et du Huit Septembre. 

En parallèle, l'offre de transports en commun s'intensifie : création de navettes en minibus dans le centre-ville, tickets valables maintenant une heure (et plus pour un seul trajet), etc. 

Le percement du tunnel sous la citadelle

Travaux de percement du tunnel sous la citadelle, 1994 (AMB, 6Fi176-02)

Les travaux débutent en 1993 avec la démolition de la station-service Shell et de deux maisons situées faubourg Rivotte. Le percement de 381 mètres de tunnel souterrain se déroule durant trois mois, de jour comme de nuit, nécessitant quarante tonnes de dynamite. Le tunnel est inauguré en 1996.

II. La vie culturelle

Les Floralies. 

La place du Huit Septembre lors des Floralies, 1994 (AMB, 6Fi1218-58)

La Ville de Besançon organise trois expositions florales : en 1988, 1994 et 2000. De nombreux Bisontins, émus, s'en souviennent encore. Les Floralies de 1994 se déroulent par exemple du 29 octobre au 14 novembre : coloquintes, potirons et chrysanthèmes accueillent 50 000 visiteurs au centre-ville et dans les quartiers. 

Ces visiteurs peuvent participer à divers concours (concours du plus gros légume, etc.) et à des ateliers d’art floral. A noter que le service municipal des Espaces verts cultive tous les légumes et plantes nécessaires à cette manifestation. 

Les cinémas de Besançon.

Façade du cinéma le Paris place Pasteur, [1970-1980] (AMB, 6Fi128-16)

Dans les années 1960, Besançon possède quinze salles de cinéma réparties sur tout le territoire communal : les plus emblématiques sont le Paris place Pasteur et le Vox Grande rue.

Avec la démocratisation de la télévision à partir des années 1970 puis l'apparition des multiplexes en périphérie, leur fréquentation chute et cause leur fermeture : le Paris ferme en 1987, le Styx en 1991, le Plazza en 2003 et le Vox en 2004. Seul survivant de cette époque : le CG, actuel cinéma Victor Hugo.

III. Les grands événements sportifs

Le handball.

Affiche de la finale de la coupe d'Europe retour opposant l'ESB au Spartak Kiev au palais des Sports de Besançon, 18 mai 2003 (AMB, 208W179)

Le sport dans lequel la ville s'est le plus illustrée ces dernières décennies est le handball féminin. Entre 1995 et 2005, les villes de Besançon et Metz gagnaient tous les titres nationaux et étaient les principales pourvoyeuses de joueuses en équipe de France

En 2003, l'Entente sportive de Besançon Féminin (ESBF) marque même l'histoire du handball français, en réalisant un quadruplé encore aujourd'hui inégalé : les joueuses sont victorieuses du championnat de France, de la coupe de France, de la coupe de la Ligue et de la coupe d'Europe des vainqueurs de coupes. L'ESBF est le premier club féminin français à gagner une coupe européenne. 

Les Montgolfiades

Dirigeable "Besançon", 15 septembre 1989 (AMB, 26Fi29-05)

Outre les Floralies, les Montgolfiades, qui se sont déroulées quatre fois entre 1987 et 1992, ont marqué la population bisontine. Sur une semaine, de nombreux dirigeables volaient dans le ciel et de multiples animations étaient organisées. La Ville a même décidé de concevoir un ballon à ses couleurs, le "Besançon", et de l'utiliser pour sa publicité, devenant la première ville d'Europe à utiliser un dirigeable comme outil de communication. 

De ces Montgolfiades subsistent dans les fonds des Archives de nombreux gadgets promotionnels : mini-dirigeables gonflables, t-shirts, jeux des 7 familles, casquettes, pin's, etc.

Retour vers la page « A la loupe » 

Retour vers la page d'accueil de Mémoire vive

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter la politique de confidentialité sur le lien ci-dessous.