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Actualités

Expositions temporaires

Du 19 septembre 2020 au 4 janvier 2021, Le Passé des Passages, 2 000 ans d’histoire d’un quartier commerçant, est la première exposition d’archéologie depuis la réouverture récente du musée après 4 ans de travaux, et 14 ans après l’exposition De Vesontio à Besançon, elle donnera à voir les résultats d’une fouille d’exception.

Cette exposition est co-organisée par le musée des beaux-arts et d’archéologie et par la Direction du Patrimoine Historique de la ville de Besançon, avec le soutien de l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (Inrap). La fouille archéologique à la ZAC-Pasteur réalisée en groupement SMAP/Inrap entre 2010 et 2011, sur près de 4000 m² en plein coeur du centre historique de Besançon, a livré une documentation très riche qui renouvelle notre compréhension de l’urbanisation bisontine. Les vestiges découverts, datés du Ier au XXe siècles, racontent l’histoire deux fois millénaire d’un quartier densément loti durant l’Antiquité, occupé par un petit cimetière carolingien, puis ré-urbanisé à la fin du Moyen Âge avant d’être redessiné par les hôtels particuliers à l’époque moderne. La connaissance de l’histoire urbaine de la ville s’est notablement enrichie grâce aux nombreuses études de spécialistes qui se sont penchés sur les vestiges mobiliers et immobiliers mis en lumière par la fouille.

Derniers versements

« Saint Ferréol, apôtre de Franche-Comté » au Salon de 1903.

« Parmi les figures isolées qui échappent à l’espèce de classification que nous avons tentée de la sculpture, il y aura encore à mentionner […] le Chef de saint Ferréol, vigoureuse terre cuite, de M. Just Becquet ». C’est en ces termes que Hamel et Alexandre signalent l’œuvre exposée au Salon de 1903 sous le numéro 2518. 

Le statuaire a mis l’accent sur l’aspect cadavérique du martyr et a conféré à son œuvre une très grande force expressive, comme il l’avait fait avec l’Abîme présentée au Salon de 1901  ou son Christ mort désormais conservé dans la basilique de Saint-Ferjeux. Cette œuvre, au même titre que son Saint Sébastien ou le Christ déjà cité, témoigne de l’intérêt que nourrissait l’artiste pour la peinture et la sculpture du XVIIe siècle.

Avec ce thème parfaitement bisontin, Becquet s’inscrit dans la grande lignée des artistes ayant peint, gravé ou sculpté saint Ferréol, souvent en pendant de saint Ferjeux son frère, le patron de la ville. Il affirme aussi son attachement à la tradition et au folklore comtois. 

La destination de cette terre cuite est encore à définir. Il s’agit peut-être d’un projet en lien avec la basilique Saint-Ferjeux de Besançon, édifice pour lequel Becquet réalisa le décor de la façade à la fin du XIXe siècle. D’ailleurs, dans les années 90, la sculpture était conservée dans la cure de Saint-Ferjeux.

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