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 Expositions virtuelles > Histoire d'eau (2009) 

Histoire d'eau : Introduction.

Besançon, une ville difficile à alimenter en eau

Extrait d’un rapport sur la recherche de ressources en eau proposant un projet d’adduction des eaux du lac Saint Point jusqu’à Besançon, début du XXe siècle, 3N16

En dépit de l'omniprésence de l'eau à Besançon, la capitale comtoise a toujours connu des difficultés pour s'alimenter en eau potable, le Doubs ne présentant pas les qualités nécessaires pour cela : eaux jaunâtres lors des crues, régime irrégulier soumis aux variations climatiques…

L'éloignement du centre-ville de sa principale source d'eau, située à Arcier, a longtemps constitué une difficulté majeure, après que l'aqueduc gallo-romain construit vers 170 après J-C ait été détruit au cours du Ve siècle. Jusqu'au XIXe siècle, les Bisontins se tournent vers les sources de Fontaine-Argent puis de Bregille, mais non sans mal : pour que ces eaux atteignent la Boucle, il faut leur faire traverser le méandre du Doubs. 

Supra : Pétition des habitants de Châteaufarine demandant au maire d’honorer sa promesse d’amener l’eau au centre du hameau pour l’été 1930, 8 juillet 1930, 1O310

L'étendue du territoire bisontin a longtemps constitué un autre obstacle pour transporter l'eau jusqu'aux terres éloignées de Saint-Ferjeux ou de Châteaufarine, dédiées principalement à l'élevage et à la culture.

Du manque d'eau récurrent découlent aussi les difficultés à assurer l'assainissement de la cité qui reste à l'état embryonnaire jusqu'au milieu du XXe siècle.

Supra : Pétition d'habitants des Tilleroyes pour l'établissement d'une borne fontaine, 1936, 3N9

Avis de coupure d’eau pour cause de sécheresse, 1892, 355W1

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